une boite à chat chez Patti SmithC’est un problème de concentrationDans l’atelier ouvert au soleilfenêtre ouvertedans l’ateliera coup de fusaina coup de gommerendre doux et rondle ventre de la femmeadhérer aux courbesdu corps fémininblond et rondsous la lumièrelorsque l’instant passedans chaque fibre de la pensée.le soir à parisles travailleurs tassé dans le RERpar des stagiaires tasseursles travailleurs tassés avec la misèreceux qui ne dépendent plus de personnedont la vie se fait au hasard des coucheson vous l’avez dit « la rue rend fou »ce délire méchant de l’homme vociférantqu’il voulait cassé du travailleurpour se faire du biencassé, briséle silence.Attendre la prochaine station.La rue.L’église était belleautour les assiettes, les verres à piécette de monnaie de tant hommes, encore.mais ainsi sont construites les grandes capitalessoies et vomisdans une foule indifférente.les bistrotsdans ce quartier de saint eustachele monde vit la nuitdans le bruittous furtifs comme des météores. Aux Franprix une boite pour la chattecondition pour dormirsans qu’une porte gratteobstinée et furieusedans l’entrée fouille des sacsinterdictiond’alimentation et boissonc’est l’église saint eustachebelle et grandeavec sa nefs gothiquequi la hautne fait que s’élever.la boite de la chatte passeje ne mange pas de wiskasplus encore en publicC’est la voix de Pattia la place des prêtres autrefoisune voix qui monteet fait très bien sa messeau milieu des arches de pierreune ascension que désespérément on suit des yeuxmais qui s’élance toujoursgrave, rocailleuse parfoisune église pour un souvenir des mortsfred sonicune église pour un souhait de résurrection.Après il n’y a plus de poésiemon petit appareil photo camera (plein de petits portables sont en action)pour une chanson.le vigile intervientl’appareil est rangé dans la poche de mon manteauquelques minutes plus tard je regarde mon sac, pense instantanément à la protection de l’appareil.jusque un coup d’œil, juste un balancement de la tête très légèrement.le vigile me ressaute dessus, veut confisquer l’appareil bêtement sans raison, un appareil qu’une fois la foule en route j’aurai bien du mal a retrouver, un public tout a l’heure bavard au point que la présentation du festival fut inaudible, un public choqué, le vigile de me dire qu’il m’avait remarqué avec mon sac, mon sac à boite à chat, scandale de la boite a chat, scandale pour de bon, je suis partie pour de bon de l’église lorsque Patti Smith chantait.Moi j’hurlais dehorsQuand une femme hurle c’est que pour ses faires traités de salopes par tous les hommes perdus .BuñuelJ’ai hurlé ainsi plus encore, tant et plus.Mon mari est intervenu pour me mettre dans un taxiSans lui je serai à l’hôpital sans douteC’est là que mon silence s’installe pour un moment sur mon blogParler d’une banlieue, d’hommes qui s’abiment me semble inutilesLa lâcheté des hommesLa furie des hommesL’animalitéLes milliardaires chinois qui s’installeront au CaïmanLa brute qui terrorise , jusqu'à ce que d’autres, plus nombreux, plus forts, le réduisent en puréeOrange mécaniqueL’indifférenceLe public parisien gavé de spectacle qui ne sait plus écouterMoi j’écoute comme l’on peintavec toute l’attention du corpsParisLes villesUne meute de loup est plus belleplus nobledans la neige et la foret. la neige et la foretce à quoi j’aspirepour la beautél’air glacéune pureté qui n’existera jamais.Parler d’autrui me semble vainvoir hypocritemoi calfeutrer dans mon appartementBourgeoisementseuls mes moyens m’éloigne de cette divaqui jadis vivait caché derrière les fenêtres dans son appartement parisienj’aime les femmes aux fenêtres closesrêvant devant le ciella peur de la ruerêvantentre deux cliniquespuisque jamais mon mal semble prendre finmême sans alcooltout ces hurlementscomme une vague de ressac La grand ville balade les corpset les cœurslaisse quelques uns, abandonnéssur une plage invisible.nus et faibles .j’ignore s’il y aura de la neige à noelpour le blancil y aura le blanc de ma pageun tempset quelques nombrilicsdissection de nerfscraché dans un sang de tuberculeux.
Billet de blog 5 novembre 2011
une boite à chat chez patti smith
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