Etre sans
C’est ne pas être
Manger
Face au tableau
Voir tableau miroir se fissurer
Au rythme de ses mâchoires
et d’avaler à la mesure de l’effondrement,
du néant.
Sur une énigme
Que seul
Un conciliabule
De sphinx sadiques
Possède.
Du reste je ne l’ais pas retenu en entier
La question
Juste un murmure
Sur la vibration du vol de l’albatros
Mes taches
Sont-elles bien tachées ?
Et l’encre qui coule sur mes ailes,
De ces ailes à mon œil
Pour fuir l’horizon
Il n’y a pas de réponse
Donc peu importe le libellé exacte de la proposition.
L’albatros n’est pas thérapeutique
Mais
un oiseau tombé
Pouf ! Plume ! brik-brak !
Dans une gadoue glaciale et puante
Qui perce la peau
Gel le cœur
Un maladroit tout enduit
Maculer jusqu'à l’estomac
Attendant au fond du ressac
Le bénévole obligatoire de passage
Je connais le lieu
Je connais l’heure
Pas de panique
Pour l’albatros qui se débat tel le boxeur
Mais sans gant
Sur une histoire de goutte
Douce comme la pluie
Noir comme l’huile
Commune
Comme… ces gadgets plastiques systèmes
Indissociable aux cadeaux que la vie nous laisse
Aux bords des lèvres
Ou aux bords des lagons
Des rivières
Des poubelles
L’oiseau vole sur des nuages mauves
Une tonne de sac dans le vent !
Si peu périssables
L’albatros se déplume pour essayer d’essuyer
L’engluage
L’absence de pièce de rechange en matière
De neurone standard.
L’albatros est un boxeur sans gants.
