C’est sûr
On a fini d’être en rond
De dire
Comme quoi
Les psychologues font de fabuleux progrès
Et que, pour sûr, le bien existe toujours
Sur terre comme dans nos têtes
Pour dire
Qu’il existe des lignes blanches
Mais on est bien à la peine de les dessiner
Puis de ne pas marcher dessus
Alors qu’une lignée d’hommes et de femmes se science
Qu’une lignée magnifique
Font d’exceptionnels modes d’emplois
En chinois
En hébreux
Un peu en anglais,
Ce qui est pour moi kif-kif
Et même
en français
Mais que c’est si compliqué
Qu’étrangement on peut choisir encore d’avoir encore mal
Encore que
Les créateurs de schémas tournent en sens unique
Et nous
Nous sommes là parce que nous n’avons pas de sens
Ce qui est un peu couillon
Vu que comme ça
On ne se croise jamais
Et que c’est sur
Vu que j’ai essayé
Dans ma vie ce n’est pas faute d’essayer
Donc les psys et nous
On ne se fait jamais beaucoup d’ombre
Juste une ronde de colonie de vacances
De boys scouts
Sans louveteau
Sans feu de bois
Ce qui rend la chose un peu ennuyeuse
car les règles écrites à l’avance
Les prières à la chapelle, aussi
Les litanies sont faites pour dormir
Mais
Je suis un félin,
Le genre petit et inconscient,
Mais
Feulant comme un tigre
je ne dors pas.
Alors on a terminé en rond
A ce dire de gentilles choses
Eminemment dans le constructifs
Vu que dans le désconstructifs
Je n’ai pas besoin de conseils
Sauf que l’on a tourné en rond
Sans se faire de l’ombre
Et que c’est fini
Là bas
Au loin
L’hôpital attend inchangé
Enfin celui encore ouvert
L’hôpital
Dans ses murs réfléchis
De ce monde d’adulte
Aux mains trop grandes
La bas donc
Les soins palliatifs
Pour les cerveaux à trou
Et les contrevenants au sens unique
L’hôpital guette l’échappée solitaire.