Chercher le pauvre
La bourse prend le bouillon et la télé courre après ses économistes.
Dans l’ensemble c’est la même prédiction : restriction budgétaire, tire à vu sur le budget social.
Un adage devrait exister : quand la bourse s’enfonce, le pauvre trinque.
L’imposition des sociétés est présentée comme impossible vu les mécanismes de compétitivité, que c’est la course aux iles caïmans pour tous ce qui brille, reste que le pauvre à chopper.
En somme c’est lui qui courre le moins vite !
Qui plus est, fermer un robinet ne demande pas un gros travail technique, même le simplet de passage doit pouvoir faire ce taf, du moment qu’il a le cœur solide et les oreilles à toutes épreuves.
Une fois inébranlable dans son gouvernement, en somme.
Ce n’est pas le naïf qui manque, notamment en politique, un naïf plein d’entrain.
Fait ça pour sauver le pays !
Alors on commence, rationnellement :
On fait des listes
On commence à lister les bénéficiaires d’allocations, comme les délinquants sexuels, voir comme les syndicalistes.
Notre gouvernement devient un maniaque des listes.
A quoi serre une liste sinon à rayer ?
Voila, c’est notre nouvel ascenseur social : de pauvre à sdf !