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étaleuse de peinture, cogneuse de clavier, en cavale par nature mon site peinture : www.afont-tableaux.fr

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Billet de blog 9 août 2011

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

H je me souviens de toi

sauf de ton nom

on s’est croisé sans se voir

murées dans notre moi si fragile

toutes deux c’étaient le brouillard

le grand fog

quand l’air froid butte sur l’océan.

Toi tu déboulais d’un foyer d’hébergement

Perdu,

Moi j’atterrissais en pyjama

un atterrissage d’urgence

avec la tête de ts foirées, des sorties de bloc d’hôpitaux.

Mais

je suis ainsi

passée les premières crachouilles

les chaudes larmes

je repars.

La clef entre les dents

de l’automate

c’est ma force.

Puis,de revenir dans les six mois

à chercher pourquoi

je me prends pour une saisonnière des cliniques

pas même synchro avec le vol des oiseaux aux printemps.

En général

je cherche le pourquoi en faisant des ronds dans le parc

Rond, carré, losange

je connais toutes les formes et tous les recoins de mon boudoirs à marronnier.

Entre deux promenades je revis h

Elle avait changé de chambre

Cela semblait être le seul changement

Mais je suis de passage donc

Je regarde

Je ne connais pas

La vie

C’est pas mon rayon

Et j’ai déjà à faire avec mes empreintes dans le parc

A retrouver le sens du rond.

Cependant

dans le brouhaha des couloirs ou sous l’ombre des arbres

Des mots s’échappent parfois.

Dans le coton de nos neurones

nos mots ont peine à voler

Comme nos membres peinent

A se mouvoir

Tout fonctionne au ralenti

C’est joli

c’est comme sur la lune

Le temps amorti

Mais répartie selon chacun

Oui c’est ça :

nous sommes sur des lunes parallèles

Ce qui rend notre univers très compliqué.

Parfois un martien qui se taille un chemin

Jusqu'à nous

Mais c’est difficile

Le contact.

H

Les mots du parc

Parlaient de :

Les rouges à lèvres

Et de trafic de poudre

H se réveillait

Elle attendait un prince relativement ponctuel

Tous les matins sauf les weekends.

Faut pas croire que de l’autre coté du mur

Nous soyons meilleurs

Dedans, dehors

Borgnes, aveugles

C’est pareil

Toujours certains rigolent

Sans compter les angelots

Dans cette histoire

J’étais pas d’humeur

Ne serait jamais d’humeur

De rire des histoires de cœur

Dans nos esprits cages

Cages de verres

De verres fumés

Le monde est lointain

Dans nos lunes solitaires

Nous pouvons épouser

L’oiseau ou le chat

Se baladant passant par là

Et parfois même

Un martien.

Dans le mur de la clinique

Entre les pierres

A l’instar d’une religion qui n’est pas mienne

Dans un papier

Ont trouvera ces lignes

Par envoi express au ciel :

« Cupidon est un âne »

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