Les porte-manteaux
It is not your fault
Quelque part
Ça doit aller très mal
Et les vilains petits canards
Sont toujours à l’heure de naissance
Flippés sur les actes de naissance
Que fut la petite fille
A qui on ne racontait jamais le petit canard
Être un canard
Même vilain
Être Saturnin, c’est toujours quelques chose
Enthousiaste avec son cartable
Et cette belette en mal d’amour
En mal de mal
Qu’ai-je avoir avec un canard
Ils sortent de l’œuf et nagent dernière leur maman
Ou nagent tout court
Ou se font becqueter
Par tout ce qui passe
Couleuvres, buses, belette fichée en fichier S
Était-il en mal de mère
Était-il en mal de père
Était-ce l’eau en miroir
Était je en mal
Etais je déjà en maladie
Celle qui fait pleurer
Peu importe la taille du drap
Peu importe la couleur des mouchoirs
J’ai longtemps voulue voler celui
Ceux de mes voisines
Un carré , un éléphant qui sentait la lavande
J’ai longtemps louché
Sur d’autres mouchoirs que les miens
Avant de comprendre
On renifle
Ça s’appelle l’instinct
Tu sais que la cabane que tu construis
Entre les sapins et les genets
Est illusoire
Mais surtout tu sais que ta cabane
Est pour toi toute seule
Comme une squaw
Sans cowboy
Faut pas pleurer facile
Et ce jour là
La tribu de la colo s’ennuyait
A croire
Que la chasse aux myrtilles
Les digitales dans les fossés
Le soleil sur l’eau
La colo s’ennuyait
Dans le métaverse il y eut des trous sans adulte
J’eus du me méfier
D’une invitation
Avant de prendre tous les porte-manteaux dans la gueule
J’ai la solidité d’un coquelicot
Je dus même m’excuser pour la punition du groupe
Petites filles
Petits gars
De petites personnes
Jouent de grandes faiblesses
Nous pleurons beaucoup
Sans doute
La violence du père
Les grands parents en cachette
Nous pleurons beaucoup
Et saignons abondamment
Ce n’est pas un euphémisme
Petit
Cette histoire
Est nourrie d’ennui
Ainsi
Le violent est violent comme un incendie
Bouffe des forêts entières à détruire
Ce qu’il ne comprend pas
Et que le feu
Etouffe les incendiaires
Les petits canards
Collectionnent les pierres et les coquillages
Chopin
Une boite d’aquarelles
Y a des brutes
Y a des sensibles
Nul ne distribue les bonnes cartes
Ou même les bonnes histoires
Il y a tout ce que tu cherches
Recherches
C’est un début de sentier
Comme le magicien d’Oz
Emporte-moi dans ton rêve
J’veux m’envoler avec toi dans le ciel
Que les grands vents nous emmène
Pour nous guider là où la vie est belle, tellement plus belle