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Billet de blog 11 mars 2011

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Plus d’amour en stock !

Du slogan

Le luxe comme espace !

Or

si le vrai luxe n’était pas le temps

Le temps d’aimer

Non

Attendez

Ce n’est pas des conneries sans conséquences

A cette caisse d’affreux supermarchés

S’opérait hier une révolution

Sous l’œil absente de la rombière

D’une cliente qui s’effacera, comme on efface un moment et les gens avec,

Deux papis

(oui a mes heures on de rencontre que des papis, des mamies, des pépés, des mémés, des femmes enceintes, des mères au foyers, des bébés, des malades, des handicapés, des alcooliques des chômeurs et quelques courageux paresseux volontaires-des tricheurs en sorte- oui suis-je ? )

Le premier a eu peur d’être arrêté faute d’avoir ses papiers, la peur des papis bryards !

Le second, vieux Socrate, ayant résisté à toutes les ciguës, allant de proverbes en proverbes illustrés les aventures du premier.

Une caissière consentante, une caissière ouverte, pour de vrai.

Une caissière qui connait son petit peuple de l’après midi.

Et notre grand mère qui suivait, ramener les produits abandonnés dans les rayons, car il ne faut pas gâcher et qu’a son âge on a la manie du rangement et du sucre….

Un épisode beau comme un conte de Daudet, un Daudet qui trainerai à l’Intermarché.

Citons, citons des noms.

Ces structures ont lutté pour leurs noms, leurs marques, leurs publicités.

La pratique nous fait connaitre leurs mondes, leurs petites habitudes commerciales.

La caissière magnifique bientôt reprendra ses études

Le premier petit vieux la conduite sans papier

Le second la révolution en dentier

Moi l’écriture éthylique

La seconde continue de ranger et chercher des bonbons roses

Comme la future petite souris qu’elle incarne déjà

Avant même toute métempsychose.

Qu’est ce donc mon sujet ?

Oui

Du manque d’amour

Qui nous envoi dans le carrefour

Se fourvoyer

Autour

La banlieue rebelle

Gavée de marques, gavée de casques

Au refus de reconnaissance

Refuse l’écoute

Que nous leurs rendons bien

Avec des professionnelles d’une science politique

Et surtout des médias

Et des restaurants

Et de leurs petits bazars

Sauf qu’écouter est le Debus

Pas forcement de comprendre

Que l’ouverture

Est comme la note bleue

Que le sourire en ville est la note bleue

Espèce en voie de disparition

Tant d’être sont en perdition

Oui je me répète

Sciemment

Mes mots par moment

Je suis en enfant

J’ai peur du noir

Des monstres

Et des corridors

Les mots me bercent

Et j’ai besoin de berceuse

D’autres prétendent soigner ce besoin

Avec la douceur des puéricultrices professionnelles

Avec la douceur des gens qui savent

Mais

Le cœur en détresse meure aussi

Rapport aux gens qui savent

Le diplôme comme un mat de cocagne

Et aveugle pour la vie !

Je ne suis pas mystique

Mais comme les enfants

Je regarde l’escargot avancé

L’escargot peiné, bavé, mangé, tracé

En écoutant le cœur de l’escargot

En admirant son courage d’avancer

Que je n’ais pas.

Il n’y a pas de diplôme d’écoute

C’est là l’erreur

Ni du sourire

Et notre monde nous le rend bien

la haine des gens

Qui lutte dans un monde ordinaire

Pour sa survie

Sans faire de cadeau

Faute d’n’en avoir pas reçus

Alors pas de cadeau

Dans cette vie

Plus

Pour personne

Et l’enfant se promène en ville

Le cœur navré

Faute de cadeaux.

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