Car la Madeleine
Enfin la Madeleine
Donna, offrit ce qui lui appartenait
Les seuls choses qu’elle n’eut jamais
Station Madeleine elle pleurait dans ses cheveux
En crachant des morceaux de bonheurs
Les roses et les fruits
L’été
Ce qui ne dure pas
Restait les épines
Et
Pleurer station madeleine
En caressant ses cheveux
Une dernière fois
Par ce que les larmes
Et les yeux emplis d’images
Tout ce qu’avait la madeleine
Elle l’offrait aux inconnus
Naitre nue
Rester à offrir sourire, amour
Larme
Et parce qu’elle n’était pas rapiat
Elle offrait sans compter
Des secondes comme des jours
Roses
Noirs
Car elle n’était pas marchande
Et offrait des mots
D’amour
D’adieux
Des mots soudains orphelins
Qui s’évadée entre la station Madeleine
Entre les corridors
Prés des oreilles
Des oreilles de passant aveugle
Et des aveugles tout simplement
C’est con d’être une Madeleine
Ça ne rime à rien
Sauf à aimer
Sauf à pleurer
Petit automate
Sans prix
Sans paix
Et sans esprit