Quand on est dictateur
C’est pour l’amour
Pour être aimer unanimement
Par le monde entier
Faudrait être fou
Forcement
Pour contrarier
L’amour
De l’homme qui pense
Pour ceux qui ne savent pas penser
Bien
L’amour
C’est connu
Depuis l’inquisition éternelle
C’est châtier un peu
Tordre quelques membres
Par-ci, par-là…
Pour redresser les sentiments
Mais les sentiments sont rebelles
Du moins
Ce que prétendent les femmes
Enfin certaines
Parfois certains
Les rebelles
Un amoureux éconduit ne peut comprendre
Alors
Pour ne pas voir
Ni entendre
Ils disent
Ils sont fous
C’est vrai que nous ne maitrisons pas toujours notre petit cœur
Ou nos sensations timides
Comme un enfant qui se cachent des grandes personnes
La méfiance des grands
Comme la grâce se méfie de la force
Comme quelques inconscients des psychiatres
A fleur de peau
Et le vent sur la peau
Est libre, variable et infini
C’est dur d’être dictateur
Et de ne pas sentir le vent
Glisser entre ses mains.