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Billet de blog 14 août 2015

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fin de l'ennui

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Comme des méninges

En jardin français

L’ortie et la ronce aux oubliettes

Sous le regard sévère

Des jardiniers du roi

Qu’ais je fais entrer

Ces sécateurs

Dans le dévidement  de mes jours

Le sang retapé par le silence

De ces jours brulés d’un ciel impeccable

Au soleil unique et exact

Un cadran solaire sans paresse

L’ombre a la place assignée

Par  une  perspective sans joie

Que dis la mauvaise graine

Qu’elles sans ira mourir ailleurs ?

Comme les oiseaux

À l’aile biseautée

L’instinct prisonnier

De la petite mare

Sentent  dans leurs veines

Courir le magnétisme de la terre

Que disent les anges et les sirènes ?

Que chantent les colombes et les renards sur la colline ?

Que dis la mauvaise graine

Qu’elles sans ira mourir ailleurs ?

Il faudra cette musique

Cet air du fond des entrailles

Des nuits et des sonos

De sueurs et d’acide

De mots pendus

De mots perdus

Aux hommes sombres

Comme le nom de nos remords

Pour qu’une encre noir

Plus épaisse que le sang

Des tous les calamars puisés aux abysses

Souffle sur la cruelle harmonie

Des fleurs apprivoisées

Rendent le jour à ses rêves

Le jardin à la jungle

Aux yeux verts des panthères

Enfin par la porte de ferronnerie renversée

S’engouffre un vent au gout de pure dévastation

Crève les cosses de pavot

Prêt à éclatés tels des feux follets

L’ortie et la ronce se redressent

Telles des dragons

Leurs épines  crevant les yeux des jardiniers

Cherchant dans leurs larmes

Le doux secoure d’une folie

Longtemps honnie

De l’épitaphe de ce nouvel enfer

De l’épitaphe, Avouerais-je

Cette  seconde où un regard

Déchira tous les sorts

Enchainant

Un esprit occupé de rédemption

Avouerais-je le soulagement

De cet esprit

A  saborder

Encore

Et encore

Le fond de sa raison

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