Comme des méninges
En jardin français
L’ortie et la ronce aux oubliettes
Sous le regard sévère
Des jardiniers du roi
Qu’ais je fais entrer
Ces sécateurs
Dans le dévidement de mes jours
Le sang retapé par le silence
De ces jours brulés d’un ciel impeccable
Au soleil unique et exact
Un cadran solaire sans paresse
L’ombre a la place assignée
Par une perspective sans joie
Que dis la mauvaise graine
Qu’elles sans ira mourir ailleurs ?
Comme les oiseaux
À l’aile biseautée
L’instinct prisonnier
De la petite mare
Sentent dans leurs veines
Courir le magnétisme de la terre
Que disent les anges et les sirènes ?
Que chantent les colombes et les renards sur la colline ?
Que dis la mauvaise graine
Qu’elles sans ira mourir ailleurs ?
Il faudra cette musique
Cet air du fond des entrailles
Des nuits et des sonos
De sueurs et d’acide
De mots pendus
De mots perdus
Aux hommes sombres
Comme le nom de nos remords
Pour qu’une encre noir
Plus épaisse que le sang
Des tous les calamars puisés aux abysses
Souffle sur la cruelle harmonie
Des fleurs apprivoisées
Rendent le jour à ses rêves
Le jardin à la jungle
Aux yeux verts des panthères
Enfin par la porte de ferronnerie renversée
S’engouffre un vent au gout de pure dévastation
Crève les cosses de pavot
Prêt à éclatés tels des feux follets
L’ortie et la ronce se redressent
Telles des dragons
Leurs épines crevant les yeux des jardiniers
Cherchant dans leurs larmes
Le doux secoure d’une folie
Longtemps honnie
De l’épitaphe de ce nouvel enfer
De l’épitaphe, Avouerais-je
Cette seconde où un regard
Déchira tous les sorts
Enchainant
Un esprit occupé de rédemption
Avouerais-je le soulagement
De cet esprit
A saborder
Encore
Et encore
Le fond de sa raison