Je la voie tous les jours Assise sur son lit Telle une poupée Le matin elle est lavée et habillée Le soir en pyjama Je la voie en passant dans le couloir La porte de sa chambre étant toujours ouverte comme une dernière curiosité du monde je dis bonjour facilement comme un main tendu à mon entourage mon désir de communiquer pacifiquement j’ai un coté caniche, en recherche de maitre de baballes et de maitres Sauf avec elle j’ai peur de lui dire bonjour son regard perdu sa présence résonnant comme un hasard me donne la frousse quelle peur ? Qu’elle me demande la couleur du monde si les pèches ont donné dans son jardin si les roses y poussent toujours et le serein chante t il encore ? malgré le chat ? des questions auxquelles je n’aurais pas de réponses des questions qui feront mal des question que l’on évite savoir la limite des mots savoir que la chaleur ne se donne que par le corps la chaleur du corps, de la vie, de l’espoir. elle est donc assise sur son lit comme un rescapé d’une grande tempête sur son radeau comme une rescapé de la vie tout court comme le rescapé que nous seront tous un jour. avec nos mains blanches et creusées avec nos veines sur les tempes et tous ces petits tremblements et ses oreilles indociles qui la séparent du monde elle reste la journée dans sa chambre bien sûr il y les heures de sorties accompagnée de l’infirmière elle a vu les crayons elle a vu les aquarelles et les encres elle a vu les pinceaux malheureusement dans sa tête nul image ne se forma comment, le rêve s’est absenté pou donner vie a une image :arbres, mer, nuage… aune une colères salvatrice même ne l’habite qui apporte en cadeau le rouge, le carmin, le vermillon la force du sang après une heure il fallu se rendre compte de l’échec on l’a présenta au clan des tricoteuses mais ses mains n’avaient nul enfants pour tricoter une écharpe Alors Alors Elle vit le jour rivée au poste de télévision, son paradis technicolor. Cette femme n’est pas unique Dans nos écoles a forger d’unique » travailleur, aux travailleurs occuper de pensées rivée uniquement aux promotions. Nous oublions l’essentiel : la passion, la passion , la musique, les arts plastiques, les sciences humaines, la littérature… Or ce sont ces passions qui nous relient au monde et évitent de faire de nous de vieilles carcasses de survivants fixés dans un lit ou perdu dans un jardin, sans voir les feuilles d’automne dansées dans le vent.
Billet de blog 14 septembre 2011
feuilles d'automnes
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