étaleuse de peinture, cogneuse de clavier, en cavale par nature mon site peinture : www.afont-tableaux.fr
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patti smithPatti plane aux milieux des nuagesEmbrasse le cielle corps ouvert comme un oiseauelle plane tendu tel un cerf volantau milieu du cielDans les nuages Volent les oies cendréesLàEn dessousLe monde est tout petitil danse sous le ventil chante dans le ventmoulins, cyprès, voilesle monde se gonfleravi, affolé par le souffle du cielPatti n’a pas besoin de soleilPour voirLes visages s’éclairer sur son passageElle sait queDans le corps de chaque hommeun cœur batC’est la musique du mondeles notes de son chantquand assise sur un rocherelle écoute le ventelle écouteelle écoutedes oies cendrées migrent aux travers de frontières magnétiquesde méridiens, des tropiques, nos capitaleselles volent en formation, rien ne les arrêtentEt PattiVoyage aussi,Dans quelques lignes magnétiques MystérieuseCachée dans ses cheveux sauvageselle touche du bout de ses doigtsLes vagues argentéesLe dos des dauphins joueursle sable des iles inconnuesaux statuettes percées d’immenses yeux de nacreFixant l’infini pour longtempsautant que le ciel durerapatti fixe aussi les étoilesinfinimentsur notre terreencore et encore le soleil meurent à l’horizonil rend sa liberté à la nuitalorsles oies cendrées dorment prés d’un lacune lumière blanche touche le front de Pattiqui danse sous la lune pleine.dans ces prairies chargées de fleursdans ces forets alourdies de mousses humidesdans ces déserts blancs habités de renards sauvagesdans ces landes couvertes de bruyèresje suis une étrangèredans la tête quelques mots d’elle raisonnent :elle guide mes doigts lorsqu’ils caressent le lierre d’un mur de pierreAu dessus de moije voieLes oies qui reprennent leurs volsles saisons jamais ne dormentun amour attend toujoursquelque part, quelque part…
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