C’est une heure d’absence personnelle, Un trou dans mon agenda, Qui prend les vagues, Qui prends la mer…
Et je sauve le bateau de sauvetage
A coup d’inspiration étranglée
Mon souffle est rouge
Comme le sang
Les lignes de ma main
Se cassent
Vers d’autres horizons
De loin plus paisible
C’est l’heure de la levée des loups, des monstres, du mal blessé dans quelques ruelles très bancales
De la course perdue d’avance
L’acide sous la peau
Les trous sur les nerfs
la poussière dans le cœur
la perle au cœur de ma raison
la perle noir
du magnifique corbeau
aux cadavres si vorace
C’est l’heure des non numéros d’appels
L’ile est forcement déserte
C’est l’heure des appels
Forcement débordés
Les naufrages je gère encore
Je gère
toujours
Les profondeurs
J’y trouve
Je ne sais plus
Tant mon âme est perdue d’aventure
Ainsi
Avant de découvrir
Je ne sais quoi
J’explore tant et plus
Les abymes
Les abymes docteurs
Crèvent ma mémoire
L’ancre le corail
Alors quand je vous vois
Je crache un peu
D’amertume piquante
Je vide une sardine
Je crève un tas d’eau salé
Qui ne s’oublie pas
Non qui ne s’oublie pas.
Les eaux mortes sont forcement sombres
Les terres infinies
Le ciel fait mal aux yeux
Tourbillons, vertiges immobiles,
J’apprends l’inconnu
Au plus profond
S’enfonce la plaie
En douceur
L’encre de chine
Diffuse ses fleurs
Dans mes veines
Je viendrais
En plein printemps
Encore
Les yeux pleins de cendre.