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Billet de blog 15 juin 2011

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Absence personnelle

C’est une heure d’absence personnelle, Un trou dans mon agenda, Qui prend les vagues, Qui prends la mer…

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C’est une heure d’absence personnelle, Un trou dans mon agenda, Qui prend les vagues, Qui prends la mer…

Et je sauve le bateau de sauvetage

A coup d’inspiration étranglée

Mon souffle est rouge

Comme le sang

Les lignes de ma main

Se cassent

Vers d’autres horizons

De loin plus paisible

C’est l’heure de la levée des loups, des monstres, du mal blessé dans quelques ruelles très bancales

De la course perdue d’avance

L’acide sous la peau

Les trous sur les nerfs

la poussière dans le cœur

la perle au cœur de ma raison

la perle noir

du magnifique corbeau

aux cadavres si vorace

C’est l’heure des non numéros d’appels

L’ile est forcement déserte

C’est l’heure des appels

Forcement débordés

Les naufrages je gère encore

Je gère

toujours

Les profondeurs

J’y trouve

Je ne sais plus

Tant mon âme est perdue d’aventure

Ainsi

Avant de découvrir

Je ne sais quoi

J’explore tant et plus

Les abymes

Les abymes docteurs

Crèvent ma mémoire

L’ancre le corail

Alors quand je vous vois

Je crache un peu

D’amertume piquante

Je vide une sardine

Je crève un tas d’eau salé

Qui ne s’oublie pas

Non qui ne s’oublie pas.

Les eaux mortes sont forcement sombres

Les terres infinies

Le ciel fait mal aux yeux

Tourbillons, vertiges immobiles,

J’apprends l’inconnu

Au plus profond

S’enfonce la plaie

En douceur

L’encre de chine

Diffuse ses fleurs

Dans mes veines

Je viendrais

En plein printemps

Encore

Les yeux pleins de cendre.

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