Question de sensibilité
Question de survie
Question de tranquillité
Je ne peux me soigner
sevrer qu’en chambre particulière
Les mots
Le monde
Me vrille la tête
Il me faut une page blanche pour m’arrêter
Une page vierge pour faire halte
Reposer cette étrange nervosité qui m’habite constamment
Alors c’est la clinique
Alors c’est la course en région parisienne
Les cliniques privées affichent de jolies affiches sur le sérieux de leurs gestions
pour la nique au public
En vérité pour quelques chambres au plafond sécu
Le prix des chambres oscille entre 80€ à plus de 100€ la journée en majorité
La dépression, le sevrage est un gâteau pour clinique
L’hôpital psychiatrique un ogre qui ne digère que lentement ses malades, un séjour avorté à saint Antoine (lieu de vie : un couloir d’hôpital) m’a fait abandonné le public.
C’est la galère des listes d’attentes
Et l’espoir invraisemblable d’un corps qui daignerait enfin régler seul ses
Problèmes d’addictions.
Conseil d’ami :
Addicts ayez de l’oseille !