le temps des poules (bienvenue au paradis)

Le temps des poules Il n’y a pas d’ouvrier dans ma famille, ma famille de naissance. Boulanger, bar-tabacs de province, et de plus chouettes boulotss encore, je veux dire, de plus référencés. Il n’y a pas d’ouvrier et donc je ne peux pleurer sur la solidarité ouvrière que je n’ai pas connue. Moi mon monde fut l’employé de bureau et l’employé de bureau est toujours zélé, je parle de mes années, celles des années 80 ou les premiers hics de la crise économique se faisaient sentir mais où nous boy scouts des premières facs pour tous nous, y remédierons grâce à notre compétence et notre capacité de travail. J’ai failli demander de changer de génération a dieu le père tout puissant, mais il y avait plein d’emmerdes dans chaque choix : -les tickets alimentaires, les guerres, de 14, de 40, et la sombre histoire des guerres de décolonisations. Dégelasse pour les autochtones, dégelasses pour les appelés qui souffrirent en silence d’une guerre dont personne ne parlait, il y a pas pire chose que les guerres que l’on ignore. Avec mon travail d’agent maitrise dans les assurances, ex publiques, cela paraissait une sinécure à coté. Je suis dans rentrée dans l’entreprise à papa, un chef de service grincheux vaguement professionnel, quelques agents de maitrise à l’ancienneté ou méritant, les employés de toutes les lettres, je me souviens plus très bien. Le lundi je rentrais dans un immense silence qui convient au début de semaine, sur une mer faite d’un lobe de tour, avec quelques ilots agglutinés de part et d’autres. Dans notre new York franchies, dans notre quartier des affaires, pour affairistes…dans l’immobilier. Même pas la peine de répondre à la question. Par politesse je disais bonjour à chaque ilot. Mais, c’est la vie, le ilot a ne parlait pas au ilot b L’employé c ne parlait pas à l’employé z du même ilot. Non ce n’était pas le festival de Woodstock, c’était l’entreprise, l’assurance. Sur le fond rien à changé Sur le fond seul les mots ont changé En formations professionnels à la feu AEA (écoles de formations professionnelle des assurances), j’ai suivi le mouvement, du moins, je possédais une grille de lecture. Nous avons changé de structures, de couleurs, de vocabulaires, de costumes, de pubs…. Mais nous sommes toujours les mêmes. A se demander qui tire au flanc ? Qui touche plus de deux euros que moi ? Et notre président l’a dit, il y a des faux : Des faux, dits a touts les étages En direction d’entreprises Chez les chefs de services Chez le président : Des faux travailleurs Des faux chômeurs De faux roms De vrais pochetrons De vraies putes De vraies montres Nous on nous a dit que…. Partout Alors tout le monde vérifie Partout En entreprise Dans le lot de résidence En famille Une vieille histoire, la vérification ? -les guerres -les victimes, les bourreaux -les sdf -les femmes (les femmes sont les premières à s’ignorer elle-même, à se donner entre elles) -les roms, les juifs, les arabes, les collabos, les résistants, les homos, les handicapées Et tous ceux que j’oublie de cité Et ceux qui sont volontaires pour être dénoncé, par solidarité ! (’il y en eu) On tape dans le tas, sans savoir Sa soulage Et puis C’est citoyen Mais on chercher On cherche la tête qui dépasse, le manque de rythme, le manque de croyance, le maillon faible, la normande ( qui demande son statut particulier), on cherche. Le pourquoi on a une vie pourris presque autant que lui, alors qu’on est méritant. Certes, ils y a des livres Merci l’effort Parfois ils disent en dix milles lignes un résumé simple : La mer monte ! Et on des poules, pas des requins ! Moralité : Sous les vers des poètes meurent le sdf ( je vous invite tous a la stations de métro de st germains des prés) peut être anciennement poète ou pas qu’importe. Le poète Le poète a dit : il n’y a pas d’amour heureux Je confirme Le piller de bar ajoute Il n’y a pas d’alcoolisme heureux, Quoi que Il y a-t-il une vie heureuse ? Loin des poules qui vérifient votre emploi du temps à la lettre, toute ragaillardie de voir le créateur de face book désignés homme de l’année , Car, Enfin, une boite mondiale de dénonciation Pour dénoncer l’ennemi Pour dénoncer l’ennemi dans l’ennemi Pour faire du mal gratuitement, Ou que c’est simplement « vu à la télé » C’est mode, tendance, hop, in, YES ! Car ça fait du bien sans faire grossir Pour être totalement nuisible et éco responsable. La dénonciation Hérétiques, sales tronches, sorcières, alcooliques bienvenue aux paradis !