Les mouches qui piquent ! (suite de paradis)
Une suite
Par manque de clarté
De précisions dans la nature du coup de crocs
Faute de précisions sur les états que je gère (c’est plus fort que moi)
Zyeutées, scrutées la bébête qui bosse pas et qui vie tant bien même.
Car c’est chez gens là….on bosse.
Dire qu’on a une maladie mais pas la varicelle, non pas de pustules EEEnormes sur le corps que je pourrais refiler en cachette.
Dire qu’on a un handicape sur lequel statue psychiatres et MDPH , mais avoir ses deux mains, deux pieds, en fonction.
Que la mpdh est un organisme qui semble dormir comme bon lui semble, sans pilote dans l’avion et le trajet est long.
Qu’a par une place de parking, on pourrait promette aux handicapés, autant que moi, plus que moi, moins que moi, des hôpitaux de jours ou lieux d’accueils, aux nombres misérables et aux moyens dérisoires, du personnel soignant et surtout une autre pension qu’un taux plein de 600 € que c’est la lutte des manchots pour avoir une rallonge.
C’est surtout une lutte dans le silence.
Donc, mon handicap,
C’est la tête, mais je peux sourire, mais je peux pleurer, juste un peu en même temps, et ce n’est pas simple de trouver des demi-mouchoirs tout prêts.
Que bien sur, on pourrait se poser la question, si l’émotivité est elle un handicap ?, la sensibilité a enfermer ?, avec le reste de tout les autres artistes (je fais exception pour l’académie française, je veux des preuves)
Qu’un alcoolique n’est pas forcement un être torché du soir ou matin, hululant sa haine du monde,
Par moment il est poli.
Sur la haine,
Je peux la faire au naturel, et en sourdine, pour ne pas déranger le bébé des voisins qui dorent.
Etre sage.
Surtout être sage, alors que potentiellement on ne l’ais pas forcement,
Mais que si ça déconne, se sera forcement pire.
Etre plus responsable que l’autre, alors que l’on statue sur son degré, de disons ,« self-contrôle ».
Savoir
Comprendre
Comprendre que le monde frappe, tape et s’en fout et qu’il faut ne pas s’écorcher vif par manque de mercurochrome, vu les risques d’accoutumances.
Vivre, avec un manteau virtuel, pour se protéger des caniveaux débordants de la grand ville.
Penser sans s’attarder
Aux gens qui passent
Aux gens qui ont peur
De tout : des pigeons,bactéries,chinois,zémigres,chomages,plusdesous.Peur à en devenir moche et méchant,
Mais que certains ne donnent pas l’exemple !
Se rappeler :
les images,
les photos
les polas qui dévoilaient le monde en une minute
Le flou
Le vide et l’absence
Ne pas penser aux frais d’obsèques.
Ne pas penser à la fête des morts aux Mexiques. Il y a des mots que l’on évite, même si la fête est belle.
Etre entre deux eaux, deux masques, deux rouges à lèvres
La poupée de chiffon que l’on secoue pour dire :
Debout et marche.
Exister entre deux téléphones, un portable, des chats, un poisson rouge et… un époux.
Le jour ou l’on a fini de vous briser sur votre vie personnelle, on vous brise sur votre vie de couple.
A la ville, comme en clinique.
A la ville comme en campagne je pourrais dire.
Ainsi d’expérience je pourrais dire qu’il y a la femme alcoolique,
Et le mari de la femme alcoolique.
On ne dit pas je me sauve me soigner mais je vais voir mon psychiatre.
Il y a une télé, un couple, un canapé, une vie a trois.
Il ya plein de question sans réponse sur l’amour et le peu sortie de secours en la matière.
Sans doute
Nous la cherchons.