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étaleuse de peinture, cogneuse de clavier, en cavale par nature mon site peinture : www.afont-tableaux.fr

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Billet de blog 25 février 2011

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écrire comme un cuter

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Ecrire comme un cutter

Ecrire comme on lacère

Ecrire comme on fait mal

Ecrire

Ecrire et se noyer

A moins de noyer d’autres que soi

Tel est la question

Faire mal

Ou se faire mal

Non ce n’est pas une question de faiblesse

Mais une question de résonnance

Le pouvoir des faibles ?

Il n’existe pas

Les faibles embrassent le fort

La nuit venue

Salaud de pauvre

Salaud de suffisance simplement

Le mérite des uns

Le mérite des autres

L’intelligence

La sueur

Au milieu

Le bar tabac

Vous êtes à chier peuple de médiapart

A confondre révolte

Et thèse universitaire

(forte utile pour leur savoir néanmoins, non je suis pas une khmer rouge, je le respecte, avec des oreilles)

Rigide par nature

Rigide hors dix milles paragraphes

Or quelques hallucinés

Or quelques brulés vifs

Vite oubliés

Comme on tire une chasse d’eau

Comme une faute de gout

Je suis une faute de gout

Une

Silence

Ma vie pour les cons sera silence

Une faute qui n’apprendra jamais

Sans le vouloir

Sans savoir

Par le corps

Par le cerveau

Par une flamme inconsciente

Comme une braise

Porter la braise

Et refuser toutes règles

Refuser

Jusqu'à corps mourant.

Mais découvre

Que le corps est animé

Une marionnette a vie interne

Etonnées de cette vie

Dont elle démodera pas

Comme

L’enfant découvre le gaz

Ecrire comme on saigne

Arrêter de saigner

Faire saigner d’autre

Mais sans douleur

D’autre ne se soucie pas

La maison qui brulera

Je pleurerais

Je rirais

Peuple imbécile de gauche

Vous calculez vos fautes d’orthographes

Comme ce psy ne savait écouter kalim

Vos

Dirent

S’affichent effrontément

Ou pire

Les lecteurs

Sont incultes

Oui

Oui

Ils sont totalement incultes

Ni Zola, ni rousseau

Ni Foucault, ni Sartres

A pénétrer

Ici zone frontière de l’un et de l’autre

Ici je compte la faute d’orthographe que je ne corrigerais pas

Les fautes ce sont vos fils

Vaguement parvenus

Qui les corrigent

Nos enfants ne deviennent pas

Ils parviennent

A chacun

son échelon

Son école

Du Debus de la république, la troisième, je crois,

Ou l’école faite pour le pays

Alors que l’école est faite pour l’élite

moi

Par principe

Comme une couleur

Comme une couleur qui s’effondrera

Comme la force dans les flammes

Que vous ignorez

Tel des navets

Sauf de respect

Votre pavé dans la gueule

Vous l’aurez mérité

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