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étaleuse de peinture, cogneuse de clavier, en cavale par nature mon site peinture : www.afont-tableaux.fr

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Billet de blog 29 mars 2011

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du verre dans la purée

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Parce que le verre brisé

se fiche dans le mur

Là où exactement

Couve la lézarde

Casser du verre

Et vous rentrez en faute

Cassez et vous êtes le casseur

Dans le Moulinex presse purée

Le verre ne passe pas

L’alcool un éternel retour

Le couple

Une union de cornichon

Qui sauve l’ensemble

En dormant dans le même bocal

L’écriture

Une griffe dans la terre

Marquée la terre

Ornée la grotte

Pour que l’on ne vous oublie pas

Même après des tonnes et des tonnes de nuits et de jours

Moi

Je préfère les tonnes de nuits

et toutes ces lumières artificiels

néon rose

néon bleu

absent, présent

Rythme la chambre d’hôtel

que les oiseaux noirs traversent

de part en part

L’alcoolique plaide coupable

et sais d’avance les nouvelles chambres blanches

pénible de lumière forcée

d’organisation

de langage prédéfinie

aux heures attribués

aux passages organisés

de rôles attribués

de plate bande à respecter

même

même si la corde sert trop fort

et de penser a cette lettre

« aujourd’hui vous êtes salariés handicapés »

Pour trois ans

alors que vivre déjà est problématique

ce n’est rien

une fausse note de plus

Confondre l’esprit

avec la force

écrire

au début je te parlais

je m’excusais

mais je suis vulnérable

et toi d’acier

nos mondes sont parallèles

je crois que des lignes parallèles ne se rencontre jamais

a moins

a moins

de les serrer très forts dans sa main

je ne pensais pas avoir la chance de mourir d’amour

Mais c’est le cœur qui nage au fond d’un verre cocktail

dans une mer d’un merveilleux bleu curaso*

tant j’aime la couleur

(Mon pinceau me manque comme une aiguille d’héroïne)

Bleu donc

profond

comme une peine de cœur

peu importe

Reste la gratuité

et le luxe

étrangement la misère du cœur appelle l’argent

puisque seules les jaguars à Deauville

permettent des virages de toutes beautés

au milieu des mouettes

folles aussi.

Etre la femme perdue

Mais " deluxe"

Comme dit l’américain

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*j’ai vraiment la flemme de vérifier l’orthographe d’une bouteille d’alcool

Quand a mon pinceau, il est perturbé, l’appartement est en chantier et sans jeu de mots (ou avec) ce chantier me mine.

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