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étaleuse de peinture, cogneuse de clavier, en cavale par nature mon site peinture : www.afont-tableaux.fr

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Billet de blog 30 septembre 2015

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La bringue me va si bien

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Perdu

La photo

De ce quai de gare perdue

Une  voie s’engouffre dans le brouillard

Comme un cœur dans l’inconnu

Perdu

La photo

De cette histoire

De perte et d’abandon

Un peu d’herbes sauvages poussaient sur la voie

Un chat flâne

De loin, cette gare a oublié ses départs

Et les âmes lassent l’ont désaffectées

Oui

Je me suis perdue

Dans des brouillards personnels

Quand le cœur refuse

L’image aux regards

La nuit reste aux mains

Mais j’aime ces nuits

Ou les inconnus s’offrent aux mains

Je propose aux quais d’abandon

 Mes absences

Délivre des consignes

En toute liberté

Je suis une fille de brume

Qui ne bringue qu’en secret

Je me suis tuée bien trop tôt

Trop de silence avalé

Et j’ai bu tout le tu et a toi

Tout les valiums, tout les prozacs

J’ai souhaité bien des morts

Pour découvrir

En chemin

Toutes les renaissances

Mais

Sans jamais

Renier

Mes nuits

Mes obscurs

Mes entorses

Mes démons

Ainsi je suis devenue

Portraitiste

De traits fantômes

Nul ne doute

Que la vie

Est un exercice de funambule

Certains apprivoisent le ciel

D’autres l’enfer

D’autres font la fête

Une fête

Une vraie fête

Se trouve en équinoxe

Entre

Souffrance

Et

Plaisir

La fête

Libre échange

Où Chaque figure

Est une

Inconnue

Les inconnues sont des formules mathématiques

Qui terminent au lit

La soie des émois

Se caresse du bout des doigts

Des pires liqueurs

On fait les meilleurs dépars

Des pires liqueurs

J’ai creusé la frontière

Où les nerfs se mêlent aux voix

De sirènes invisibles

La mélancolie est avant tout musicienne

Les visages se griment

Les cœurs s’affutent

Dans le miroir

Se tord

Une cour des miracles

Prête à toutes les débâcles

Le muet grimace sa langue

Le sourd attrape les mots

 À même des lèvres bavardes

J’ai connu des fêtes à plumer des phénix

Les yeux fermés

Passent des pépites

Chut je dors !

Je suis une fille de brume

En brouillard perpétuel

Mon sang transporte une étrange drogue

Dont le silence n’arrive à avoir raison

Les ombres de mon cops

Danseront encore bien des nuits

Avant de vouloir jouir

D’un soleil blanc

Sur la dune.

Il ya des fêtes de feux de Bengale

Il y a des feux invisibles dans le cœur des femmes

Dans la nuit

Super nova

Etoiles noirs

Se répondent

En rayons cosmiques

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