"Un confinement prolongé pour les plus de 60 et 70 ans avait été annoncé après le 11 mai, date où les mesures devraient être moins strictes pour le reste de la population. Le gouvernement a finalement fait marche arrière, le chef de l'Etat, expliquant ne "pas souhaiter de discrimination". Une décision politique, qui fait fi des recommandations du Conseil scientifique pour cette population à risque." Europe 1
Le choix des mots employés par le chef de l'Etat en dit long.
"Discrimination."
Mais de quoi parle-ton exactement ? De pandémie ou d'apartheid ?
En employant le terme de "discrimination", Macron joue avec les mots, fait un tour de passe passe, et envoie les vieux à la case morgue direct.
Protéger les plus vulnérables serait donc discriminant ?
En étant davantage protégés, les personnes âgées se sentiraient mises à l'écart et souffriraient d'un rejet massif de la part des plus jeunes qui se sentiraient lésés, pour sûr !
Mais en quoi serait-il discriminant de poursuivre le confinement pour les personnes le plus vulnérables et à risque létal quant au Covid-19 ?
Qu'y a-t-il là dessous ? Qu'est-ce qui motive une décision irresponsable et mortifère à ce point ? Quel est le problème de fond ?
Il va falloir se poser des questions qui dérangent sérieusement.
Car pour braver les recommandations des scientifiques, il va falloir argumenter plus avant.
Les vieux coûtent-ils trop cher, encombrent-ils la société ?
L'abandon de la réforme des retraites afin de sauver le gouvernement in extremis de la colère qui gronde se fera-t-il à ce prix là ? En se débarrassant de ces encombrants ?