Les élections présidentielles françaises sont devenues un véritable cirque. L'enjeu pour un candidat se résume à être ou pas au second tour. Du coup, on a vu surgir, le vote utile – qui consiste à voter pour le candidat qu'on pense le moins pire au dépend de celui qu'on préfère, et ce en évaluant leur chance d'être au second tour, en se basant sur ... des sondages. Lesquels sondages ont montré dernièrement leur grande constance à se planter.
Le vote utile n'est jamais qu'un vote stratégique, motivé plus par l'envie de faire chuter celui qu'on ne veut pas que de supporter son adversaire tout juste jugé moins toxique. Voilà où on en est. Et très franchement, le vote utile porte bien mal son nom, car il dessert grandement la démocratie, en instaurant le sentiment de défaut de représentation – ou pire de représentation par défaut. Le vote utile n'a jamais été utile, il a toujours été forcé. Ceux qui s'y laisse prendre se sentent obligé, et non porté...
Au milieu de tout cela, s'est développée une bataille pour le vote blanc, quand aucun des candidats ne convient – vote qui est ignoré dans les résultats au final pour déterminer qui va nous gouverner. Faut-il se battre pour que le vote blanc soit pris en compte ? Tant qu'à se battre, faisons le pour quelque chose de plus innovant, à savoir le scrutin à jugement majoritaire. Kesako ?
Premez donc 19 minutes de votre temps pour regarder cette vidéo qui vous l'expliquera, en même temps que vous seront expliquer les biais d'autres méthodes envisageables :
Alors qu'en pensez-vous ?
Est-ce que ça ne vaudrait pas le coup de se pencher sur cette question du vote au jugement majoritaire pour fairre progresser la représentativité ? Après pour avoir des hommes et des femmes politiques moins déconnectés des réalités des électeurs, ce sera je pense beaucoup plus long. Mais déjà s'assurer que le rejet de quelqu'un soit tout aussi pris en compte que le soutien à un autre, ça me semble important. Pas vous ?