J'ai beau chercher sur les sites d'information - qui ne soient pas de la région Océan Indien - mais je ne trouve rien, absolument rien sur les événements qui secouent actuellement le dernier département français en date, j'ai nommé : Mayotte.
Depuis plus d'une semaine, je reçois dans ma boite aux lettres, via une newsletter du site Malango des nouvelles alarmantes au sujet de Mayotte. On y parle tour à tour d'affrontements entre population et forces de l'ordre, de violences, ou simplement de manifestations contre la vie chère, de grèves.
A la télévision régionale, ici à la Réunion, on a prononcé le mot "émeutes". On a su nous expliquer que les touristes étaient dans la galère depuis que le mouvement avait gagné l'esemble de l'ile dont Petite-Terre. On nous a informé que des troupes Réunionnaises avaient été dépêchées sur place, pour être suivies très bientôt, si ce n'est déjà fait, par un contingeant venant directement du continent.
Si on prend en considération la réaction de l'Etat, [mode grosse ironie] bien connu pour ne jamais sur-réagir [/mode grosse ironie], on est tenté quand même de croire, qu'il se passe quelque chose de grave à Mayotte. Or, il me semble qu'un silence assourdissant couvre l'événement dans les média nationaux. Mayotte peut bien se soulever, le téléspectateur moyen de base, selon l'expression consacrée par une certaine Claire Chazal, n'en saura rien. C'est quoi d'ailleurs Mayotte ? Même pas 200 000 habitants sur moins de 400 km2. Autant dire une broutille.
Et puis bon, s'énerver comme ça, en pleine campagne des primaires socialistes, avec Steve Jobs qui tire sa révérence, ce n'est pas raisonnable. On ne peut pas lutter face à ce type de concurence totalement déloyale.
Mayotte, c'est pourtant une ile qui vaut qu'on s'y intéresse. En dehors des clichés. Pour comprendre ce qui s'y passe. Et ne pas ignorer le sort de plus de 180 000 Français.