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Billet de blog 31 mars 2013

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Polar islandais: le voyage continue avec Arni Thorarinsson

Mon voyage dans les romans policiers islandais a commencé, fort classiquement je dirais, avec Arnaldur Indridason, dans une grande enseigne "culturelle" disparue depuis de la ville de Saint-Denis (Réunion), alors que je trainais dans mon rayon préféré consacré aux polars.

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Mon voyage dans les romans policiers islandais a commencé, fort classiquement je dirais, avec Arnaldur Indridason, dans une grande enseigne "culturelle" disparue depuis de la ville de Saint-Denis (Réunion), alors que je trainais dans mon rayon préféré consacré aux polars.

Mon oeil fut attiré par une de ces bandes en papier que les éditeurs rajoutent sur les livres pour vous signifier leur récompense ou encore ô combien tout le monde trouve l'auteur génial. Là c'était une accroche du style "Le  nouveau roman du grand maître du polar islandais". Plutôt sobre, même avec du "grand maître" dedans. Et ce n'est pas cela qui avait attiré mon oeil de toute manière, vous l'aurez compris, mais "islandais". Je me suis laissée tenter. Il s'agissait de "L'homme du Lac". Verdict : j'ai adoré ! Ce livre-là a cette particularité, dans l'oeuvre d'Indridason, d'être plus centré autour d'une époque, que vraiment sur l'Islande elle-même. Mais, la pompe était amorcée, et j'ai dévoré ses autres romans, jusqu'au dernier traduit. Et depuis, j'attends chaque fois, patiemment, le suivant (quoique j'ai loupé le dernier me semble-t-il). Des personnages, un univers, une nature sauvage, des ingrédients qui peu à peu, vous donnent envie d'en savoir plus sur l'Islande. Lors de la parution de "La Muraille de lave", j'ai noté le nom islandais de la falaise en question et je l'ai cherchée sur le net. Je suis tombée sur un site de photographies de l'Islande. Et voilà comment grâce à un  auteur de polar, vous en venez à projeter un voyage dans son pays. Ce n'est pas encore fait, mais c'est pour bientôt.

Et Arni Thorarinsson me direz vous ? Eh bien lui, c'est dans le rayon littérature désespérant d'une grande surface que mon compagnon l'a dégoté. Rangé n'importe comment, comme tout le reste. Je regardais les vidéos juste à coté, et il m'a montré ce livre qu'il a trouvé au pied du rayon (en gros, en tas sur d'autres qui avaient subi le même sort)  : un auteur islandais. Ah, ah. Il y en a d'autres. Yes ! Allez hop, j'embarque. Et une fois de plus c'est une bonne surprise. Ce n'est pas un Indridason bis. C'est autre chose. D'autres personnages, d'autres ingrédients, un autre univers et toujours l'Islande. Cette fois-ci, le personnage principal n'est pas un policier, mais un journaliste. Un journaliste ça ne convoque personne au poste pour interrogatoire, et pourtant, ça interroge, ça fouille, ça cherche à comprendre. Ce qui m'a plu dans ce roman, c'est cette Islande chroniquée, via ses faits divers, cette société que l'on devine en creux. Je ne peux pas dire que le rythme de l'intrigue soit effréné, bien au contraire, l'auteur nous laisse joyeusement patauger avec son personnage. Mais comme lui, on s'accroche, pour comprendre ce qui a bien pu se passer. Pour ne rien gâter, l'intrigue se joue au quasi top départ de notre future épopée islandaise : Isafjördur que nous atteidrons le lendemain de notre arrivée dans l'ile. Du coup, il faudra bien que j'aille jeter un oeil sur la "mairie/préfecture" et la bibliothèque ;)

J'ai vu que "Le septième fils" n'était pas le premier roman traduit d'Arni Thorarisson - au passage un grand merci à Eric Boury, grâce à qui nous pouvons enfin connaitre ces univers islandais. J'irai donc me régaler à nouveau, lorsque je mettrai la main sur les autres romans. En attendant, j'ai là, juste à coté de moi "L'énigme de Flatey" - et tient Flatey, aussi on y passera - de Viktor Arnar Ingólfsson, trouvé cette fois-ci dans une librairie, une vraie, vous savez, de celles où les employés sont capables de vous parler des livres, parce qu'eux aussi les ont lus ! Mais j'avoue que c'est chez "Le vent sombre" que j'ai eu le tuyau, et donc, rien de fortui cette fois-ci. J'espère qu'encore une fois je vais me régaler et pouvoir encore rêver d'Islande, pour quelques temps, jusqu'à ce que le rêve devienne réalité, bientôt, très bientôt ...

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