Aujourd'hui je me suis faite envoyer sur les roses (ce que je mérite parfois) par un docte spécialiste en "intelligence" économique, qui m'a dit que : "...Il serait peut-être temps que l'on arrête de tout voir par le prisme politique. Ceci est une note économique, sur un blog à dominante économique.." alors que je faisais ma Mme Michu (à ma décharge, je sortais du billet de saine colère : QUIDOIQUOIAQUI ?????????.
J'avoue n'avoir pas été très fine, mais ça m'a bien énervée. Comme m'énerve les discours découpés en tranches spécialisées, des politiques et des économistes (listes non exhaustive, on pourrait trouver maints exemples, dans d'autres catégories...) Cette méthode, très utilisée, permet de faire prendre "des vessies pour des lanternes". Si nous ne relions pas les événements entre eux, on peut faire des discours dythirambiques et ne pas comprendre ce qui se cache derrière ces marottes. Que l'économie soit une matière et la politique une autre, permet de discourir sur le RSA et les "assistés" pour masquer ISF et paradis fiscaux ; la "dette" par les aides apportés à maintes catégories qui n'en ont nul besoin (aide aux entreprises sur les bas salaires, quel paradoxe !); la mise en place de "l'euro" et la hausse des prix à la consommation etc...
Pour illustrer ce propos, une information trouvée aujourd'hui sur l'excellent site : "les mots ont un sens"
Vous en penserez ce que vous voulez, je ne peux m'empêcher de relier ça, à la mansuétude de l'Otan à secourir les pauvres libyens... Du vilain Kadhafi... (à nos frais et pour le plus grand bien de notre dette) mais n'y voyez rien de politique surtout...
http://www.lesmotsontunsens.com/la-libye-victime-de-la-crise-et-des-banquiers-10567
La Libye tombe sous les bombes... des banquiers
6 juin 2011 15:24, Les mots ont un sens, par Napakatbra
Ces dernières années, Mouammar Kadhafi a investi plusieurs milliards de dollars issus des revenus pétroliers libyens dans des établissements financiers occidentaux, dont Goldman Sachs et la Société Générale. A fonds (souverain) perdu...
En 2007, le fonds souverain libyen, la Libyan Investment Authority (LIA), a confié 1,3 milliard de dollars à Goldman Sachs. En février 2010, il ne restait plus que... 25 millions de dollars. Le reste s'est évaporé dans des placements à hauts risques. Soit une perte sèche de 98%, selon des documents internes à la banque révélés par le Wall Street Journal.
Lorsque les dirigeants libyens se sont rendus compte du problème, ils ont piqué leur crise. Ils étaient "comme des taureaux furieux" notaient alors les émissaires de la banque. Pour essayer de calmer son client, Goldman Sachs lui a alors proposé ses propres actions, à un tarif préférentiel et dans une telle quantité que la Libye serait devenue un de ses principaux actionnaires. Mais la négociation n'a pas abouti.
Les banques ont leurs raisons que la raison ne connait pas...
Mais qu'on se rassure ! C'était un autre temps, avant la crise, à une époque où les banques faisaient n'importe quoi. Tout a changé depuis. Et en France, de toutes façons, nos banquezingues ont toujours eu une éthique irréprochable ! La preuve, le LIA a aussi investi un milliard de dollars dans des produits dérivés de la Société Générale en mars 2008 (un mois après la divulgation de l'affaire Kerviel). Et notre champion financier tricolore a réussi à perdre seulement 72% de la mise initiale.
Quand on vous dit que nos banques sont les plus sûres du monde...