MICHEL TONON.
Je retrouve ma page Facebook après un mois de silence. En effet, le 30 mars, vous aviez choisi un nouveau maire et, assumant mes responsabilités, j'avais choisi de me retirer de la vie publique. Cependant aujourd'hui, à la vue du scandale orchestré par Nicolas Isnard, je me trouve dans l'obligation d'intervenir.
Sachez que tout ce que vous pouvez lire ou entendre depuis quelques jours sur la situation financière de la ville est une manipulation médiatique sans précédent.
J'ai géré la ville pendant 12 ans, résorbé sa dette, baissé ses impôts, et aujourd'hui, Nicolas Isnard, seul face à son incapacité à gérer la ville, à porter ses projets, face surtout à ses innombrables promesses de campagne (emplois, logements ...) ose une manoeuvre politicienne innommable, m'accusant de tous les maux.
Que ce soit en tant que maire ou en tant que président d'agglo, j'assume mes responsabilités jusqu'au 31 janvier 2013.
- J'assume les 19 M€ d'excédent sur le comptes définitifs 2013 de la communauté d'agglomération.
- J'assume les 700 000 € d’excédent sur les comptes définitifs 2013 de la ville.
Ces deux points, la majorité Isnard les a votés, bien sûr.... et n'en a pas parlé...
Entre le 1er janvier 2014 et l'élection de Nicolas Isnard le 30 mars 2014, il n'y a pas eu de Conseil municipal. Comment pourrais-je être responsable du budget 2014 que je n'ai pas présenté, que je n'ai pas voté ?
Nicolas Isnard avait un mois pour présenter son budget à lui, avec ses priorités, ses projets. C'est pour ça que vous l'avez élu !
Au lieu de cela, il a préféré le 30 avril présenter un document falsifié, supposé être mon budget, et l'a retiré du vote, le qualifiant d' "insincère" !
Il ment en affirmant que le sous-préfet l'a obligé à ce retrait. Il en est le seul responsable. Par cet acte, il s'est dessaisi de son rôle d'élu, et a donné carte blanche aux services de l'Etat pour décider à sa place de l'avenir de notre ville.
Je suis triste, profondément triste pour Salon-de-Provence.
Au mois de mars, l'exemplarité de notre gestion était à l'honneur dans le magazine Capital. Un mois après, on parle de Salon comme d'une ville "sous tutelle", aux finances douteuses, aux élus malhonnêtes.
C’est pourquoi, je suis au regret de vous annoncer que les élus de l’ancienne majorité municipale et moi même, pour laver notre honneur et celui de notre ville, portons plainte pour diffamation.
Je rappelle, pour finir, qu'en 2002, lorsque j'ai pris les commandes de la ville, la dette était de 50 M€, et j'ai assumé mes responsabilités.
Sur les comptes arrêtés au 31 décembre 2013, la dette est de 23 M€ (deux fois inférieure à la moyenne nationale), et Nicolas Isnard se dédouane de toute responsabilité.
Je reste à votre disposition pour répondre à toutes vos questions en message personnel.
Sincèrement,