Un deuxième BOUCAN est sorti aujourd'hui à Salon de Provence. Un journal satirique mais qui dénonce surtout le manque de démocratie et la grande fumisterie de la communication de la Municipalité de Salon de Provence .
Quand est-ce que les médias feront un vrai travail d'investigation pour vérifier les dires du maire de Salon de Provence Nicolas Isnard ?
Dernièrement, une communication de grande envergure s'est faite autour des fameux jury citoyens pour l'attribution des logements sociaux, à grand renfort de titre évoquant la grande tranparence qu'il y avait désormais à Salon sur le sujet , reportage à l'appui sur France2 et TF1.
PAS UN SEUL MEDIA N'A FAIT DE RECHERCHE POUR SAVOIR :
Si d'une part c'était LEGAL ? ça ne l'est pas si on se réfère au code de la Construction et de l'habitation. Et d'autre part, si c'était applicable tel que ça a été énoncé ? ça ne l'est pas non plus. Par contre, grande communication avec le renfort de TF1 et d'Antenne2 qui n'ont pas plus cherché à savoir si c'était vrai et possible. Ils se sont contentés de nourrir leur rubrique d'infos d'un reportage rendu inepte par son manque de recherche de la vérité.
Cela pose une question importante sur la manipulation de la population et sur la réflexion qu'elle peut faire lors des choix électoraux. quelle déontologie adoptent les médias en général ? Aucune, sinon d'obéir aux lois du marché comme tout autre entreprise de vente de produits.La part belle est faite au plus offrant, celui qui a de l'argent ou des pions bien placés dans un journal. Ce n'est d'ailleurs pas que le cas des médias locaux comme La Provence ou le Régional, c'est général. Il faut faire un titre pour vendre, et si en plus il y a des des facilités d'accés aux journalistes, comme par exemple ici à Salon, à La Provence où travaille la femme du maire en question , comment le lecteur peut-il se faire une opinion juste ?
Ce serait pourtant l'honneur des journalistes de ne considérer que la vérité, eux qui ont une si grande responsabilité dans la façon dont évolue l'opinion et au-delà de l'opinion , de comment évolue le monde et des directions qu'il prend . Comme disait Descartes "Pour examiner la vérité, il est besoin une fois en sa vie, de mettre toutes choses en doute autant qu'il se peut." Et ça, les journalistes l'ont beaucoup oublié. Il est très difficile actuellement de faire du journalisme de façon totalement indépendante il faut en convenir. En effet, le journaliste dépend du journal qui lui-même dépend d'un groupe souvent lié à un pouvoir politique affairiste et des lobbies qui s'y cachent. Pourtant, La paresse intellectuelle d'aller à la recherche d'informations justes me paraît être quand même la principale cause de la pauvreté de l'information que l'on nous sert.
VOILA POURQUOI TOUT CE QUI SUIT EST POSSIBLE A SALON DE PROVENCE :