Rubrique pas tout objective.
La dernière fois que la Pyrénéenne Mymytchell est passée à Paris, la salle était pleine.
Elle repasse ce mercredi 2 avril à La Manufacture Chanson.
Ça semble tout à fait normal parce que quand on a vu une fois Mymytchell, on voudrait que tout le monde aille la voir.
On se dit que si chacun-e écoutait mieux les mots qu'elle porte, le monde entier irait mieux.
On ne comprend toujours pas pourquoi ses textes n'ont pas pris la place qu'ils méritaient dans les logorrhées quotidiennes qu'on nous impose.
Peut-être parce qu'il y a des mots ou des agencements de mots à protéger ?
Un commentaire récent parlait de chanson de la décroissance à propos de sa chanson Café
Que dire sa chanson La femme qui est dans ton lit, mise en abime de ce monde patriarcal aux soubresauts qui n'en finissent pas.
Ou de sa banlieue qui disparait dans sa fausse Nostalgie
On prend une grande respiration, on s'arrache à ce monde pour courir voir Un monde.
Bises incongrues.