anouka

Abonné·e de Mediapart

57 Billets

0 Édition

Billet de blog 3 septembre 2017

anouka

Abonné·e de Mediapart

Depuis quand…

D’opposer, de diviser, de contrôler les espoirs, les désirs et le partage de tous les âges. Gâchis, trahison, écrasement de l’espoir, du flux de vie. Osons inverser la brisure des lignes indécemment imposées.

anouka

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Depuis quand…

Depuis quand pense-t-on ? Pour ou contre la jeunesse ?

De quelle jeunesse parle-t-on, parlez-vous ?

Que savons-nous, que savez-vous de cette jeunesse ?

Que savons-nous que vous ne voulez savoir ?

Quelle place leur donnons-nous, leur donnez-vous ?

Quel avenir leur préparons-nous, leur préparez-vous ?

Quel mépris leur accordons-nous, leur accordez-vous ?

Quelle jeunesse en nous oublions-nous, oubliez-vous ?

La nôtre, si éloignée, si oubliée, si méprisée

Nos espoirs, nos combats, nos incertitudes

Nous les chérissons ? Nous les effaçons ?

Pour ne plus souffrir ? Pour ne plus mentir ?

Pour ne pas voir, ne pas y croire, plus jamais ?

Ceux qui pensent en arrière,

Ceux qui pensent en avant,

Ceux qui pensent le présent

Ceux qui pensent et qui disent

Le printemps des autres

La saison des désespoirs

La saison des finitudes

L’automne des feuilles mortes

Tellement facile, tellement complice

D’un futur inaudible, d’un passé fantasmé

De regrets, de projets, de secrets enfouis

De fantasmes embellis, de promesses inabouties

Savez-vous que cette jeunesse est en vous

Savez-vous que ce temps n’est jamais révolu

Savez-vous que de vous ce temps est dévolu

Qu’à eux vous le devez, qu’en eux vous existez

Que le temps vous ne pouvez arrêter

Que le temps, par vous, peut se relayer

Que par vous, l’espoir peut se donner

Que par vous, c’est l’autre que vous devenez

Derrière vous, c’est l’à-venir que vous transmettez

Derrière vous, c’est la force de vie que vous insufflez

Derrière vous, ce sont vos désirs que vous réveillez

Derrière vous, devant vous, le possible vous dessinez

A cette jeunesse, vous n’êtes pas étranger

A cette fragilité de vos souvenirs vous pouvez renoncer

A cette extraordinaire vitalité vous pouvez la vôtre concilier

A cette poésie du devenir vous pouvez, vous devez, vous le devez

Pour que la ligne de l’humanité… ne sombre pas dans l’immonde et l’inanité.

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.