Emmanuel Macron souhaite (plutôt) une femme comme Premier ministre. Lu sur le site de l’Obs du 9 mars.
Ah ! Mon dieu ! Le verbe « souhaiter » viendrait remplacer le « Je veux », il « veut », cité, repris, repris… Encore et encore, médiatiquement parlant.
Proposer. Je propose, nous proposons. Définitivement oublié ? Pourtant, un programme politique, électoral, se nourrit bien de propositions. Non ?
Eh non. Il faut savoir s’imposer en injonctions, prétentions, récriminations. Une autorité patentée. Sonnante et trébuchante.
Nulle objection pourtant. Pas l’ombre d’une remise en question. De ce vouloir, de ce pouvoir à force et à tout prix. Tellement masculin, tellement sexe fort, tellement puissant, de volonté, de caractère, de conviction.
Applaudissons. Applaudissons.
Oui mais là, me direz-vous, ça risque d’être un peu compliqué. Non ?
Souvenir. Souvenir. Edith Cresson, honorer, illustrer LA femme, Les femmes.
Mémoire courte. Récupération étonnante. Fascinante.
Madame Brigitte Trogneux ! Fière et souriante. Oh ! Oui. Oui. Un acquiescement en coulisses ? Un faire valoir ? Un quitus de bonne conduite ?
Pitié messieurs de la politique de Tic et Toc. Oui, c’est du toc, à n’en pas douter. Ca brille sous les Sunlights, ça pétille le clinquant sur les dents. Juste une parure. Juste un effet mirette. Un narcissisme d’opérette. Miroir Ô miroir des postulants, où sont passés les votants ?
Je vous aime, moi non plus. Vous ne les voyez point. Vous ne voyez rien. Vous n’entendez rien. Sous les Sunlights,
Moi. Moi. Moi…