Je lis depuis quelques temps médiapart, et je dois avouer que cela me procure une joie et une nouvelle approche de la politique et des différentes visions que l'on nous rapporte d'habitude. Une vision critique des dossiers mais à la fois une reconnaissance des critiques qui entrent dans la droite ligne éditoriale du journal.
Les français et le dénie d'argent. Chacun à sa façon, critique encore et toujours, untel ou unetelle qui engrange de l'argent. Bien sûr je vous suis à 100% sur la condamnation de tout un chacun rattrapé par des affaires, ou mis en cause dans des gains mal acquis. En bref je reconnais que la cupidité des uns donnent du grain à moudre aux éditoriaux tant classiques, que critiques de toutes affaires courrantes. Vos dossiers il est vrai sont bien ficlés, et apportent un éclairage nouvau sur la façon d'aborder les différents sujets d'actualité. Comme je l'ai dit la critique ne me dérange pas. Mais si c'est critiquer pour retomber dans une dénonciation tellement redondante et parfois tellement mal à propos, alors je dis non! Autant garder nos petites habitudes de bon français et garder nos lectures de médias bien pensant, rentrant dans les clous de la république et évitant l'écharde qui fait si mal au pied, quand vous commencez à déroger au droit de la critique personnelle. J'ai fait l'expérience des posts sur les médias traditionnels, et régulièrement me faisait modérer. Quelque fois après moult expplications et preuve prise dans leurs propres articles, j'obtenais le droit de citée en ligne. En résumé, quelque part je dérangeais, mais jamais je ne me suis fait virer. J'ai toujoujours garder le respect de la personne, je n'est jamais craché sur qui ou quoi que ce soit. Il est facile de dénigrer, de mal traité, voire de pousser jusqu'au camouflet. Il est plus difficile tout en gardant le respect d'autrui de dénoncer l'abus. C'est un savoir vivre qui se perd.
Ce que je ne supporte pas dans votre démarche c'est de mettre en avant des "posts des plus classiques". Ils gagnent de l'argent, ce sont des "fripouilles" quand le terme "saloperie" ne fait pas son apparition. VOUS messieurs, mesdames de la rédaction avec quelle optique vous êtes-vous mis sur la toile et rédigé des articles hors du sens commun de l'approche des médias classiques. Dites-nous haut et fort, que c'est par pur bénévolat, donc sans gagner un centime. Alors à qui va l'argent des abonnements, bref à qui profite le crime, si vous me permettez????? Bien sur vous gagnez votre vie, et j'espère même très bien, donnez le montant de vos salaires et vos clients pourraient fuire le site Médiapart. L'envie est plus forte que l'aspiration à une information plus libre. La majorité ne sera pas longue à crier Haro sur les journaleux qui s'enrichissent sur le dos de leur propres dénonciations...
Pour en revenir au débat," les français et l'argent", pourquoi serait-il de mauvais goût que de gagner beaucoup d'argent? Je connais des français simples, abordables, avec qui l'on peut parler, et qui possèdent une fortune et dont la moitié du salaire mensuel suffirait à me rendre des plus heureuse. L'argent n'a jamais été signe de pourriture, depuis l'émancipation des français et la cessation de la main mise des bourgeois sur toutes les richesses! Les banques et les gens. C'est fini depuis bien longtemps. Regardons les corrons et leur cohorte de miséreux, pendant des décénies ils ont souffert du peu qu'ils gagnaient en proportion des risques encourrus. Pourquoi? Monsieur le bourgeois s'en mettait plein les poches, la misère? il ne voyait pas la misère, les oeillères c'est tellement facile et le clergé toujours du bon côté profitait à grand alléluia de la richesse des bourgeois. Levez le nez, la France s'est départie de cette dominance, alors de grâce ne nous rebattez pas les oreilles avec le tous pourris.
Je connais aussi ce que l'on appelle les petites gens qui eux profitent à grand renforts d'assistantes sociales et des j'ai droit à ci, j'ai droit à ça.... Ils usent et abusent du système. Ils font à minima ce qui leur est demandé. S'il faut faire un stage pour garder son emploi de chômeur, ils font un stage. S'il faut rentrer dans un travail social, pour garder son RSA, un après-midi tous les quinze jours, ils entrent dans le travail social. Mais au final ils n'ont jamais au grand jamais travaillé au sens pur du terme. Entre nous qu'elle est le plus outrancier. Celui s'enrhume à gagner plein d'argent ou celui que se réconforte de profiter au maximum du social et dénoncent les voleurs de haute lignée...
Franchement je préfère un individu respectable, qui a passé sa vie à bosser et qui possède des biens que chômeurs ou petits travailleurs n'auront jamais, que d'avoir à faire à des gens qui usent et abusent de notre système, au mépris de ceux qui se lèvent tous les matins pour gagner leur pain quotidien.
Pour terminer en fin je finirai en vous demandant de parfois faire un monde honorable au posts qui sortent de l'ordinaire. Vous savez l'ordinaire comme disaient les soldats. Et oui, parce que au dessus de l'ordinaire ce cache parfois l'extraordinaire. Ceux là qui changent vraiment la donne institutionnelle contre laquelle n'importe qui ne peut s'empêcher de plonger en apnée....
Bravo à vous et votre audace, dommage que vous tombiez dans la simplicité résumée, heurtant même les hors routes pavées. Comme on dit, "toute les routes sont pavées de bonnes intentions", dommage que la platitude les efface.