Intégralité du discours de cette 15ème signature de la charte pour les Municipales de 2014 à Montpellier :
L’association anticorruption collectif citoyen comme #anticor de la corruption dans la vie publique, aujourd’hui représentée par les membres de son équipe retreinte, que je tiens à saluer pour leur forte implication citoyenne Danielle Pellier, Nathalie Médéros, Jean-Luc Bigot et Damien Toumi, nous tenions à saluer avec force l’engagement pris par Philippe Saurel, candidat tête de liste aux élections municipales de Montpellier.
Signer une charte contre la corruption - qui est contraignante, dans ses 9 engagements - est un ACTE prometteur, qui va beaucoup plus loin que les MOTS contenus dans toutes les promesses.
La charte signée aujourd’hui est la 15ème dans l’Hérault ; 5 autres projets sont en instance. Plus de 200 ont été signées dans toute la France, par des candidats signataires, de toutes sensibilités politiques, dans des villes de toutes tailles.
Cette initiative d’aujourd’hui permet à Montpellier de trouver sa place parmi les plus grandes villes de notre pays.
Je souhaite rappeler, ici, ce que tout le monde a vu ou entendu dans les media, + de 70% de nos concitoyens estiment leurs élus corrompus ; nombreux parmi eux vivent un véritable désespoir démocratique.
Ils se détournent de la vie publique, ils envisagent l’absention ou le vote de protestation.
Parmi tous les enjeux des élections : emploi, urbanisme, développement économique, environnement, scolarité, sécurité… (j’en oublie)
Celui de la corruption n’est pas le moindre.
Les faits de corruption (conflits d’intérêts, favoritisme dans les marchés publics, la fraude fiscale ….) gangrènent la Démocratie.
Ils provoquent la défiance des citoyens, leurs écœurements face au gaspillage et à l’accaparement de l’argent public par quelqu’uns (120 Milliards €, selon la commission européenne dans un rapport récent).
La signature de la Charte par votre équipe n’est pas seulement une démarche éthique. C’est aussi un acte salutaire qui engage votre éventuelle gestion. Anticor et vos électeurs sauraient vous le rappeler.
Au-delà d’une déclaration d’intentions positives, la Charte est un contrat de mandat, susceptible de recours.
Sans aucune prétention savante, on peut rappeler que Montesquieu, l’un des pères de la Démocratie, invitait les hommes publics à l’intégrité en affirmant que : « celui qui fait exécuter les lois doit y être soumis ! »