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Billet de blog 21 janvier 2014

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Le pire n'est jamais certain, les pharmaciens râlent

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 J'ai travaillé toute ma vie, j'ai 64 ans, je suis à la retraite, le cœur à gauche, que cela soit au sens propre comme au figuré, j'ai toujours voté à gauche, et j'espère pouvoir continuer.

Le dicton dit que le pire n'est jamais certain !!!


Cette semaine, je suis saturé par le spectacle des pleureuses, dont elles (ils), sont les seuls et uniques responsables, j'entends parler des pharmaciens. Partout à la radio, même à la télé, dans la presse écrite, ils chialent comme des madeleines, pour l'éventuelle perte de parts de marché, qu'ils ne cessent d'acquérir et d'augmenter....Rendez-vous compte si les supermarchés, viennent à vendre des médicaments sans ordonnance !!

Outrages à ces majestés, dont le C.A. ne cesse d'augmenter et les bénéfices qui vont avec, mais ce sont eux et eux seuls les responsables et j'explique :

a)     Ils crient comme des putois, car les vétérinaires ne doivent plus avoir avec eux les médicaments, pour faire face, ne serait-ce qu'aux urgences !!! Pratique quand un praticien dans une campagne perdue devra piquer un animal à 3 heures du matin, il dira au fermier... excusez-moi, cherchez la pharmacie de garde, allez chercher le médicament X ou Y, et je reviendrai dès que je peux... en attendant l'animal sera peut-être mort, mais ce n'est pas le problème du pharmacien, qui lui aura vendu son produit et aura tiré sa marge.

b)     Quand ils argumentent, en précisant qu'ils donnent des conseils, moi jamais un "pharmacie", ne m'a dit  : Monsieur vous devrez prendre cela avec ceci, et ne mélangez pas ceci avec cela. C'est une fumisterie, ou une exception. A un moment donné, je prenais depuis des années,  de l'Aspegic, et c'est aux urgences, qu'une infirmière m'a dit, Monsieur, cela fluidifie le sang, faites attention et évitez-le.... Mais cela n'a jamais été le problème du pharmacien.

c)     J'en ai même entendu dire, nous évitons des suicides, vous comprenez en supermarché, ils pourront prendre 3 ou 5 boites de nérufène ou d’ibuprofène et se suicider avec...  !! Bêtise humaine, un individu décidé pourra toujours aller dans deux ou trois pharmacies, prendre ce qu'il veut (une boite par une boite), et l'utiliser comme il le souhaite.... Le pharmacien ne sera pas derrière lui.

d)     Si les pharmaciens actuels, ne vendaient pas tout un tas de cochonneries, qui n'ont rien à voir avec la santé au sens strict du terme, peut-être que les choses n'en seraient pas là, mais les pharmacies sont pleines, d'huiles en tous genres, de parfums, de peignes, de cotons tiges, de limes à ongles, de teintures pour les cheveux et de tant d'autres produits similaires, qui ne sont pas forcément du ressort de la pharmacie... Mais comme cela leur rapporte, alors ils le font..; au détriment des supermarchés, et surtout de la pauvre mamie, qui va payer son produit deux ou trois fois son prix réel !!!

e)    Enfin que dire sur les prix, qui vont du simple au double, et d'avantage, en fonction du secteur et de la ville... Mais toujours la même Mamie, paiera son produit au prix fort et combien. Un exemple qui me révulse, prenez le cas de l'Ibuprofène, ma fille qui a des enfants l'utilise en 200 mg et en 400 mg. Un paquet d'Ibuprofène vaut aux alentours de 2,50 à 3,50 €, pour une vingtaine de cachets, en 400 Mg... prix vus sur plusieurs pharmacies du 91.  Quand vous passez la frontière du côté de Perpignan, vous avez de l'Ibuprofène, au prix de 1,75 €, le paquet, mais vous disposerez de 40 cachets par boite, ce qui fait le double en contenance et moins de la moitié en prix (et ce en pharmacie s'entend).

f)    Alors que la belle Marisol, sous un prétexte de lobbying, donne encore raisons à ces vautours, moi, je dis stop et stop.... Les médicaments sont comme nos carburants, ils ne cessent d'augmenter, tous les prétextes sont bons,  au profit de qui ?? les pharmaciens et surtout les Laboratoires, qui par wagons licencient à bras le corps, mais n'oublient pas de toucher les primes étatiques, du CIR au CICE et à tant d'autres.

Oui à a pharmaciens qui fassent leur métier, rien que leur métier, et non à des charlatans qui vendent tout et n'importe quoi, pour faire du CA et du bénéfice, et qu'ils s'insurgent, si les supermarchés veulent en faire autant, mais en baissant les prix, et en disposant de conseillers diplômés.

Rodriguez Antonio Rosas Espagne

   

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