Les États-Unis d'Amérique sont une grande nation.
Nous n'oublierons jamais leur rôle dans la lutte contre le Nazisme.
Nous ne saurons jamais assez exprimer notre reconnaissance pour Jimi Hendrix, Appollo 11 et Game of Thrones.
La gratitude n'est pas pour nous un vain mot. Le devoir d'Histoire est une responsabilité solennelle.
Cependant, des faits récemment portés à notre connaissance sont de nature à altérer durablement la relation de confiance qui existait jusqu'ici entre nos deux nations.
Des faits d'une telle gravité que le petit monde malade où je suis roi a été contraint de prendre des mesures sur le champ :
- Nous avons immédiatement convoqué l'ambassadeur des États-Unis.
- Nous avons rappelé notre ambassadeur auprès de Washington.
- Nous annonçons ici-même quitter le commandement intégré de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord.
- Nous étudions dès aujourd'hui la possibilité de quitter l'OTAN elle-même.
- Nous opposons notre véto le plus catégorique à la poursuite des négociations sur le Marché Transatlantique (TTIP).
- Nous demandons la création d'une commission d'enquête sous l'égide de l'ONU pour établir la vérité sur ces faits avec certitude.
- Enfin, en notre âme et conscience, nous ne pouvons que saisir la Cour Pénale Internationale, à qui nous laissons le sinistre privilège de qualifier les faits.
En effet, si la presse a fait état de pratiques douteuses dans la collecte du renseignement, des sources indépendantes et considérées comme sures ont non seulement confirmé la réalité des faits dénoncés, mais ont aussi révélé des éléments nouveaux. Il apparaît ainsi, il est aujourd'hui possible de l'affirmer, que les USA se sont adonnés à des pratiques d'une bassesse et d'une ignominie qui, n'ayons pas peur des mots, sont sans pareilles dans l'Histoire.
Selon ces sources, dont la fiabilité ne fait hélas plus à ce jour aucun doute, des prisonniers ont été soumis à des traitements déshumanisants, en totale rupture avec la législation internationale et la Convention de Genève, notamment dans les installations de Guantanamo.
Dans le but de briser leur résistance psychologique, des enregistrements étaient ainsi diffusés en boucle et à très fort volume dans les cellules des victimes, et ce pendant des jours, voire des semaines entières.
Des disques de Dalida ont été utilisés.
Du Dalida.
Putain y'a plus de limite alors.
Honnêtement, je devrais pas le dire, mais là j'ai la malette juste là.
Sur les genoux.
Le code de lancement c'est facile c'est "Nuk3'em-B4$T£rds!lolXD".
