L'Assemblée nationale a rejeté un amendement visant à lutter contre les mutilations subies par les enfants intersexe.
Chez ces enfants, dont les caractéristiques sexuelles ne correspondant pas aux standards de la masculinité et de la féminité, 96% reçoivent un traitement hormonal, 64% une ablation des testicules, 38% une réduction du clitoris, 33% des opérations vaginales et 13% une correction de leurs voies urinaires. L'amendement visait à interdire ces pratiques si elles visaient à "conformer l’apparence des organes génitaux au sexe masculin ou féminin" sans le consentement du patient.
Les enfants intersexes représentent 1,7% des naissances chaque année dans notre pays.
Le petit monde malade où je suis roi croit comprendre la subtilité.
Si tu mutiles les organes génitaux d'un enfant au nom de l'idée que se font des vieilles personnes de la normalité sexuelle au sens de l'Islam, c'est de l'excision.
Si tu les mutiles au nom de l'idée que se font des vieilles personnes de la normalité sexuelle tout court, c'est de la médecine.