Dans le petit monde malade où je suis roi, tout est toujours urgent.
Pourquoi ?
C'est bien la question que je me pose.
En guise d'éléments de réponse, essayons d'associer des catégories de situations aux moyens appropriés d'y faire face.
Extrême urgence, main en contact avec un tison ardent, perte d'équilibre en haut d'un escalier vertigineux et autres contextes où le temps pour l'influx nerveux de dépasser la moelle épinière pour atteindre le cerveau aurait des conséquences délétères : réflexes.
Urgence très urgente, bloc opératoire, incendie, bombardement et autres contextes où prendre le temps de discuter aurait des conséquences délétères : automatismes, hiérarchie.
Urgence moins urgente, nécessité de prendre une décision rapide malgré des informations forcément lacunaires et autres contextes où prendre le temps d'une réflexion approfondie aurait des conséquences délétères : procédures, principes, valeurs.
Tous les autres cas : penser.