Une policière municipale de la ville de Nice répondait aujourd'hui aux questions de L'Ex-Presse à propos de l'interminable polémique sur le "burkini".
À la question "comment la police intervient-elle ?", elle répond tout simplement que "les gens désignent directement les dames qui portent le burkini aux patrouilles" et qu'il "y a aussi pas mal d'appels téléphoniques".
Et dans le petit monde malade où je suis roi, cet esprit d'engagement citoyen, ça fait chaud au cœur.
La délation, les dénonciations anonymes, ça éveille comme de la nostalgie pour les heures les plus glorieuses de notre belle histoire.
En plus, tout ce civisme, ça doit forcément porter ses fruits. Ça doit émanciper de la femme opprimée à tour de bras.
La policière précise :
"Pour le moment, il y en a encore pas mal. Nous n'avions jamais eu ce phénomène de burkini avant."
Du beau boulot.