Commençons par reconnaître plusieurs faits à propos du vaccin. Le vaccin contre le Covid est utile pour prévenir les formes graves de la maladie, pendant une durée limitée d’environ 6 mois. Il permet également de réduire la transmission, à hauteur de 34% à 63% suivant les vaccins et les variants - hors Omicron (source : La Montagne). Il en va de même du rappel vaccinal, bien que la protection contre les formes symptomatiques dues au variant Omicron passe de 70% à 45% dix semaines après le rappel (source : France TV info). Ainsi, le vaccin est un outil indubitablement utile dans la lutte contre la pandémie.
Dans ce billet, il n’est évidemment pas question de remettre en cause ces faits incontestables. L’objectif ici est de mettre en lumière une autre réalité :
- le gouvernement s'appuie sur un raisonnement partiellement bancal, jalonné de faiblesses logiques ;
- pour justifier des mesures liberticides aussi disproportionnées que contraires aux principes fondateurs de la démocratie française.
Ainsi, l’objectif de cette tribune est bien philosophique, puisque nous ne pouvons accepter qu’un raisonnement hautement contestable sur le plan logique puisse conduire à une vision de la société à ce point contraire à nos valeurs.
Le raisonnement du gouvernement est logiquement contestable
Le gouvernement mise sur la stratégie du tout vaccinal. Pourtant, le raisonnement appuyant cette stratégie présente de nombreux points faibles.
- Même si le vaccin contribue à réduire la transmission, il est désormais avéré que ce n’est pas le vaccin qui empêchera le virus de circuler. Le pic de contamination constaté fin décembre 2021 alors que 89% de la population est vaccinée en est bien la preuve. De nombreux triple-vaccinés l’ont également attrapé (source : L'indépendant).
- Même si le vaccin prévient les formes graves de la maladie, cette protection est toute relative, puisque l’efficacité chute drastiquement au bout de quelques semaines, ce qui marque une différence nette avec les vaccins historiques dont de nombreux sont obligatoires dès la naissance.
- Enfin, rappelons que les risques à moyen et long terme du vaccin n’ont pas encore été déterminés (la fin des essais de phase 3 étant fixée au 27 octobre 2022 pour Moderna, et au 2 mai 2023 pour Pfizer). Toute personne qui affirmerait que le vaccin n'aura aucun effet négatif grave dans le long terme perdrait immédiatement toute crédibilité. Faut-il égrener toutes les affaires où on a découvert ultérieurement un grave risque pour la santé qu’on ignorait au moment où le produit a été utilisé ? Ces affaires ont systématiquement fini devant les tribunaux. Faudrait-il pointer du doigt les non-vaccinés parce qu’ils n’ont pas confiance dans le produit ? Il est absolument normal - et même rassurant - qu’il n’y ait pas 100% de la population qui fasse confiance à Pfizer, qui a eu de multiples condamnations ces 25 dernières années pour un total de plus de 6 milliards d’euros d’amende, dont manipulation de données, corruption de médecins et de gouvernements...(source : Wikipedia). Ajoutez à cela que :
- c’est un des premiers vaccins avec une technologie ARN messager ;
- ce serait le premier vaccin avec autant de rappels – délai régulièrement raccourci : éligibilité tous les 3 mois, avec bientôt la perte du pass vaccinal 4 mois après la dernière injection.
Ainsi, la stratégie du tout vaccinal du gouvernement est hautement contestable. De très nombreux spécialistes critiquent cette stratégie, comme le Dr. Kierzek (source : Le Figaro) et le Dr. Blachier qui - faut-il le rappeler - ont soutenu l’initiative du gouvernement (source : TF1) mais qui dénoncent désormais le renforcement des mesures (pass vaccinal, nouveau protocole sanitaire à l'école...). A l'image du Professeur Eric Caumes, partisan du pass sanitaire en septembre 2021 (source : Le Parisien), favorable aujourd'hui à une 4e dose pour les personnes à risques (source : La Depeche), mais qui estime que "le pass vaccinal est une erreur" (source : Europe 1). Le président de l’OMS a par ailleurs précisé que “aucun pays ne se sortira de la crise à coups de rappel” (source : Le Monde). Ce n’est évidemment pas parce que ces spécialistes sont nombreux qu’ils ont raison, néanmoins cela prouve que la stratégie gouvernementale mérite d’être plus sérieusement débattue, et que ses opposants ne devraient pas être systématiquement accusés d’obscurantisme.
Quoi qu’il en soit, attention à ne pas faire une inversion de la preuve. Ce n’est pas aux sceptiques de démontrer qu’ils ont raison d’être sceptiques … mais bien au gouvernement de prouver et de convaincre. Or, à la lecture des points précités, n’importe quel citoyen a le droit d’être sceptique.
Pour justifier l’instauration du pass vaccinal, le gouvernement continue d’affirmer que :
- Les hôpitaux sont surchargés de patients Covid ;
- Les responsables de cette saturation sont les personnes non-vaccinées ;
- Il y a un risque de saturation encore plus importante des hôpitaux à cause du variant Omicron.
Or, ce raisonnement est hautement contestable pour plusieurs raisons :
- Comme nous l’avons vu précédemment, le variant Omicron envoie une proportion infime de personnes en réanimation. Au 17 janvier 2022, on estime que 12,5 millions de français ont été contaminé par Omicron, pour uniquement 200 entrées en réanimation - soit 1 entrée en réanimation pour 60 000 cas (source : LCI).
- A ce jour, une part significative des « patients Covid » sont des personnes hospitalisées non pas « pour » le Covid, mais « avec » le Covid : on parle de patients dits « Covid accessoire ». Ces patients positifs hospitalisés pour une autre pathologie représentent au 21 janvier 2022 25% de l’ensemble des patients, et près de 40% des moins de 40 ans. Les chiffres des hospitalisations Covid, officiellement d’environ 27 000 au 21 janvier 2022, sont donc surestimés : le nombre de patients Covid étant réellement d’environ 20 000 (source : Le Figaro). Par ailleurs, cette proportion de patients dits « Covid accessoire » va continuer à augmenter dû à la très grande transmissibilité d'Omicron.
- La saturation des hôpitaux n’est pas un phénomène nouveau. Il est trop simple de pointer du doigts les non-vaccinés, lorsque cela fait plus de 20 ans que l’hôpital est déconstruit par les gouvernements successifs, et en particulier sous le mandat du président Macron. Il n’y a qu’à se souvenir des unes de journaux depuis les années 2000 alertant sur la saturation des hôpitaux et de la déprogrammation des opérations à cause des épidémies de grippe.
- En 2001, sur la situation des hôpitaux d’Île-de-France : « Submergés par les arrivées de patients, notamment des personnes âgées souffrant de pathologies cardiaques ou pulmonaires, et confrontés à des suppressions de lits, les médecins des différents hôpitaux du département ne peuvent plus trouver un lit disponible pour les « soins de suite et de rééducation » (source : Le Parisien)
- En 2012 : « L'hôpital est au bord de la crise de nerf », écrit dans un communiqué l'Amuf (Association des médecins urgentistes de France) qui demande à être reçu «en urgence» par le ministre du Travail et de la Santé Xavier Bertrand pour «trouver des solutions immédiates». (source : Le Parisien)
- En 2015 : « Le Samu-Urgences de France et l'Association des médecins urgentistes de France (Amuf) ont dénoncé jeudi une "situation sanitaire critique" dans les hôpitaux, surchargés en raison de l'épidémie de grippe, et réclamé au gouvernement la réouverture de lits. » (source : Le Point)
- En 2017 : « Grippe : La ministre de la santé Marisol Touraine appelle les hôpitaux à reporter les opérations non urgentes pour libérer des lits. Depuis quelques jours, les hôpitaux sont confrontés à un afflux de personnes âgées touchées par le virus de la grippe et les services d’urgence sont en surchauffe. » (source : Le Monde)
Pour toutes ces raisons, il est donc incorrect de dire que :
- La saturation des hôpitaux est due au Covid et aux non-vaccinés,
- "En se vaccinant on protège les autres". Exercer sa liberté individuelle en choisissant de ne pas se faire vacciner n'est pas en contradiction avec le respect des libertés des autres.
Une autre stratégie est possible
La stratégie du tout vaccinal aurait pu être justifiée si :
- Les vaccins bloquaient la transmission ;
- Le bénéfice/risque était évident pour toutes les populations auxquelles on l’impose.
Pour autant, le gouvernement martèle que seul le vaccin généralisé à toute la population permettra de sortir de la pandémie.
Comme il est souvent reproché aux personnes s’opposant aux mesures de ne pas proposer une stratégie alternative, nous avons fait le choix d’émettre quelques idées. Ces stratégies alternatives pourraient s'appuyer sur certaines des données scientifiques les plus récentes ou des autres politiques en vigueur ailleurs :
- Omicron semble être le variant idéal pour atteindre une phase endémique rapidement, car très contagieux mais beaucoup moins virulent. 5 semaines après le début de l’épidémie Omicron en Grande-Bretagne et au Danemark, les données indiquaient que malgré des nombres de cas records dû à Omicron, cela n’a pas d’impact sur les entrées en réanimation ni les décès. Celles-ci sont même en baisse constante depuis plusieurs semaines (source : LCI). Ces données sont en train d’être observées en France, où la légère augmentation des entrées en réanimation ces dernières semaines sont imputées au variant Delta, et non au variant Omicron. Ces données ne viennent d’ailleurs que confirmer des données sud-africaines, anglaises, danoises et américaines, données déjà disponibles au moment de l’instauration du pass vaccinal (source : BFM)
- L’immunité naturelle suite à une infection est plus complète que l’immunité vaccinale, et l’immunité est encore plus complète avec une combinaison ‘vaccin + infection’ (source : Top Santé).
- Certains pays comme l'Espagne réfléchissent désormais à faire le choix de "grippaliser le covid et de la traiter comme une maladie infectieuse présente de façon latente ou en permanence" (source : Le Télégramme) et souhaite porter cette réflexion au niveau européen. Dans le même temps, la Catalogne a supprimé le pass sanitaire, l’Angleterre, l'Irlande, le Danemark et l'Ecosse abandonnent la quasi-totalité des restrictions (sources : France TV info, Ouest France). L'Italie et Israël envisagent eux aussi de normaliser la réponse sanitaire (source : France TV info).
Ainsi, étant donné la forte couverture vaccinale de la France (90% des plus de 12 ans), de plus en plus de médecins et épidémiologistes plaident pour une stratégie différente du « tout vaccinal » : concentrer les primo-injections et les rappels vaccinaux sur les personnes à risque, et laisser le virus circuler librement, afin d’atteindre rapidement une immunité collective robuste, tout en :
- ayant un impact très faible sur les entrées en réanimation et les décès ;
- et retrouvant nos libertés fondamentales.
Plutôt qu’un débat contradictoire sur un changement de stratégie, le gouvernement persiste dans la stratégie du « tout vaccinal », préférant les mesures liberticides, la stigmatisation des non-vaccinés, jusqu’à créer un pass vaccinal et donc une société de ségrégation. Certes, le mot peut choquer car il renvoie à des références historiques racistes et antisémites : ségrégation raciale notamment aux États-Unis et en Afrique du Sud, lois de Nuremberg promulguées en Allemagne par les nazis contre la communauté juive allemande. Mais rappelons ici la définition de la ségrégation : « Séparation imposée, de droit ou de fait, d'un groupe social d'avec les autres ». En interdisant – entre autres – les lieux de culture, les transports longue distance, les bars, restaurants et les activités associatives de loisirs, le parlement va bientôt inscrire dans la loi que la France est désormais une société ségrégationniste.
Quoi qu’il en soit, n’oublions pas que notre rôle de citoyen n’est pas de trouver quelle stratégie doit être suivie, mais bien de nous adonner au questionnement. Nous le réécrivons ici : notre tribune est philosophique.
En effet, devant tant de lacunes logiques dans le raisonnement du gouvernement, nous considérons qu’il n’est pas acceptable de prendre des mesures autant liberticides et inédites. Comment une telle révolution peut-elle s’opérer avec une justification si faible, sans vrai débat parlementaire, et en caricaturant tous ceux qui osent s’en inquiéter ?
Il n’y a pas le camp du bien et le camp du mal, qu’ils soient vaccinés ou non-vaccinés. Il devrait simplement y avoir le sens de la mesure. Or, devant un raisonnement propulsé par le gouvernement comme étant le dogme à suivre, il est de notre devoir de citoyen de nous opposer à des mesures qui nous semblent disproportionnées et aussi faiblement justifiées.
La disproportion des mesures
Nous avons donc vu que le raisonnement derrière l'instauration des mesures sanitaires - dont le pass vaccinal est l’apogée - comporte de nombreuses lacunes logiques, jalonné au passage de mensonges et promesses trahies, parfois dans un intervalle de temps très court (mars 2020 : le masque n’est pas utile, étrangement quand la France était en pénurie de masques ; mai 2021 : le pass sanitaire ne sera pas imposé pour les activités du quotidien ; 25 novembre 2021 : Olivier Véran déclare '"nous ne mettons pas en place un pass vaccinal"…).
Pourtant, ce qui nous scandalise le plus, ce sont les mesures prises. Ce que nous n’acceptons pas, et n’accepterons jamais, c’est la transformation de nos vies quotidiennes, de nos relations humaines, de notre modèle de société. En effet, le gouvernement a imaginé une nouvelle forme de sanction, inédite, qui relève donc de la ségrégation.
A tous ceux qui soutiennent le pass vaccinal : prenez un peu de recul, simplement le temps de ce paragraphe. Dites-vous bien que pour d’autres critères futurs où vous seriez du “mauvais côté”, ce sont les mêmes mesures qui pourraient s’appliquer. Ainsi, ce qui se cache derrière le pass vaccinal, c’est une porte grande ouverte à la condamnation de vivre tels des citoyens modèles, sous peine d’être exclus du reste de la société. Quant à l’argument du “mais c’est exceptionnel, c’est pour quelques mois seulement, tant que le Covid est là”, on pourrait aisément y opposer que défendre un idéal et des principes de société ne saurait supporter quelconque transgression, car la Constitution et la morale d’un pays sont faits de droits inaliénables qu’aucune situation, aussi grave soit-elle, ne peut remettre en cause.
Et ce, d’autant plus que la tendance actuelle va plutôt dans le sens de la surenchère que de l’apaisement. A l’image de nouvelles mesures liberticides dénuées de tout fondement scientifique (port du masque en extérieur, interdiction de boire dans un train...).
Il ne faut pas sous-estimer l’impact de mesures pouvant paraître désormais anodines. Aucune étude suffisamment précise ne permet de le prouver, mais les mesures sanitaires tuent potentiellement plus d’enfants que le Covid en lui-même. Début janvier 2022, le ministre Olivier Veran a indiqué que 28 décès de mineurs avaient été enregistrés - 13 de 0 à 9 ans et 15 de 10 à 18 ans. Trois de ces décès sont "imputables formellement" au Covid, les 25 autres ayant "un lien potentiel mais qui n’est pas avéré" avec le Covid (source : La Depeche). Par ailleurs, dans un seul hôpital parisien (Robert-Debré), de janvier à novembre 2021, plus de 200 admissions pour tentatives de suicide ont eu lieu dans l’hôpital, soit deux fois plus qu’avant 2020 (source : Libération).
Olivier Véran à déclaré dans Brut que “Le pass vaccinal est une façon d'arriver à l'obligation vaccinale, mais moi, je pense que c'est plus efficace que de mettre une amende. Parce que je pense que si on met une amende aux gens c'est plus compliqué, et puis c'est des contrôles aléatoires". En suivant ce raisonnement, du point de vue de la logique, qu’est-ce qui empêche de généraliser ce type de sanctions à d'autres types d’infraction ?
Au Québec, il est désormais interdit d’acheter de l’alcool quand on est non-vacciné. La raison ? « J’espère que ce sera un incitatif additionnel pour certains » selon le ministre de la Santé (source : Le Bonbon). Au Canada, les chômeurs, s'ils refusent la vaccination, voient quant à eux le versement de leurs indemnités journalières suspendues. Ces mesures ne sont d’aucun intérêt sanitaire, mais purement punitives et politiques.
Notre propre Président de la République a assumé que « la stratégie est d’emmerder les français non-vaccinés, jusqu’au bout », une stratégie donc bien plus punitive que sanitaire. En suivant le raisonnement de notre gouvernement, combien de temps nous séparent des mesures prises par d’autres démocraties occidentales telles que le Canada ? Certains élus français d’ailleurs ont proposé de retirer toutes les allocations aux personnes non-vaccinées, à l'image de l'Italie où le versement de l'équivalent du RSA est conditionné au pass sanitaire (source : Marianne). Alors, combien de temps nous sépare de mesures que nous ne saurions encore imaginer ?
Avec la technique du pied dans la porte, nous nous accommodons progressivement de mesures de plus en plus liberticides qui nous auraient parues totalement inconcevables avant l’apparition du Covid. On peut y voir un parallèle dangereux avec la théorie de la pente glissante, à savoir un argument de direction qui exagère les conséquences d'une thèse en imaginant une chaîne de conséquences aboutissant à une conclusion catastrophique et en insinuant qu'il n'y pas moyen de s'arrêter en chemin.
Le gouvernement pose ainsi les fondations d’un système où nos droits sont perpétuellement conditionnés à un comportement de citoyen modèle, modèle bien sûr défini par le gouvernement lui-même. Désormais, des citoyens qui n'enfreignent aucune loi peuvent être privés de leurs droits fondamentaux. La restriction devient la norme, la liberté l'exception.
Dans une démocratie, la fin ne justifie pas les moyens. Tout l’objet de cette tribune est de vanter le sens de la mesure, dont le gouvernement semble n’avoir cure.
Le pass vaccinal, c’est la manipulation du consentement des individus. Et l’usage abusif de ce mécanisme est un des piliers fondateurs du régime totalitaire, magnifiquement décrit par Orwell dans son livre 1984 : « nous ne nous contentons pas d’une obéissance négative, ni même de la plus abjecte soumission. Quand finalement, vous vous rendez à nous, ce doit être de votre propre volonté. ».
En conclusion
En conclusion, la situation actuelle met en évidence plusieurs problèmes graves.
Le gouvernement prive de libertés et met en place des mesures dangereuses pour notre démocratie en opérant une ségrégation évidente à des citoyens qui exercent simplement leur libre-arbitre, n’enfreignent aucune loi, et refusent de se plier à un gouvernement qui :
- Applique un raisonnement avec de nombreuses faiblesses logiques ;
- Persiste et signe dans une stratégie dogmatique de plus en plus mise à mal par les nouvelles données ;
- Créé des castes et divise le pays, pour mieux régner ?
Nous appelons donc à la fin des restrictions liberticides, en tout premier lieu celle du pass vaccinal. A nouveau, nous le répétons, ce n’est pas contre le vaccin que nous manifestons. C’est contre cette politique dangereuse et cette vision abjecte de la société dans laquelle le gouvernement nous entraîne. Réveillons-nous.
Une tribune co-signée Gwendal & Antoine.