Il y a un prisonnier d'opinion, pas détenu dans un pays lointain, réputé sous-développé ou barbare, un homme qui risque la mort dans des conditions inavouables, pas par pendaison, décapitation ou arme à feu, mais par épuisement physique, moral, mental, psychologique ; un journaliste prisonnier depuis des années et dont la confrérie journalistique semble se désintéresser alors qu'elle devrait défendre sa vie et son honneur bec et ongles. Un prisonnier dont on a essayé de détourner les regards en l'accusant de viol. Le viol est un crime, le viol est une horreur, mais il ne doit pas servir à la justice comme crime de substitution.
Cet homme, ce journaliste dont Médiapart devrait rappeler l'existence tous les jours, c'est Julien Assange.
Essayez un instant de vous imaginer à sa place....
Après, il ne nous restera plus que nos larmes pour pleurer.