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Billet de blog 28 septembre 2016

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Démocratie & « Charia (الشَّرِيعَة) »

¤¤¤ Lorsque la sécurité individuelle de chaque citoyen et la concorde locale et nationale sont menacées, les règles transcrites en lois afférentes à la laïcité dans notre pays doivent permettre de circonscrire toute religion quelle qu’elle soit à la plus stricte sphère privée personnelle et aux lieux reconnus légitimes d’expression des cultes ; les lois antisectes doivent aussi y pourvoir.

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Inqualifiable ! Inadmissible, le comportement « politique » d’un judoka égyptien lors d’une compétition sportive, le 12 août 2016 à Rio (voir cette vidéo ci-dessous). Lien_vidéo_YouTube_JO2016 : https://www.youtube.com/watch?v=DwfnnRoyZOk&feature=youtu.be

Car oui, cette posture antisportive sciemment mise en scène face à une audience mondiale est éminemment « politique ». Comme aux JO de Munich en 1972, mais dans une moindre mesure bien sûr, cet acte par abstention d’une poignée de main (ou d’une accolade) entre concurrents au terme d’un combat sportif régulier est, en l’espèce, notoirement antisémite ; c’est indubitable. Ce comportement politique ouvertement antisémite est, tout comme la « Charia (الشَّرِيعَة) », incompatible avec les constitutions majoritairement appliquées en démocratie et contraire à la Charte Olympique. Ces principes premiers ont été ostensiblement bafoués publiquement par le judoka égyptien qui a depuis été exclu par son pays.

L’exemple disqualifiant ce sportif est symptomatique d’un véritable péril qui nous menace désormais en tout temps et en tout lieu : l’idéal politique islamiste de la « Charia (الشَّرِيعَة) » jusqu’au « Djihâd (جهاد) ». Dans ces temps où les démocraties européennes, et la France au premier chef, se disent « être en guerre » contre l’extrémisme islamique, nos femmes et hommes d’État, nos responsables politiques (locaux, régionaux, nationaux et européens) doivent immédiatement et avec détermination assumer leurs responsabilités et les charges que leurs fonctions à la tête de la Nation leur confèrent ; qui plus est, puisqu’ils ont été mandatés par la majorité des suffrages de leurs concitoyens électeurs. Nos responsables exécutifs quant à eux doivent sans faille, sans faiblesse, sans ambiguïté et sans nuance aucune désormais, légiférer pour faire interdire tout fait, toute marque, toute posture prosélytes. Lorsque la sécurité individuelle de chaque citoyen (assassinats idéologiques terroristes de mars 2012 à juillet 2016) et la concorde locale et nationale sont menacées (Sisco**), les règles transcrites en lois afférentes à la laïcité dans notre pays doivent permettre de circonscrire toute religion quelle qu’elle soit à la plus stricte sphère privée personnelle et aux lieux reconnus légitimes d’expression des cultes ; les lois antisectes doivent aussi y pourvoir (les idéologues intégristes forment des sectes).

Dans ses tous premiers mots, notre Constitution, en son préambule, se fonde sur le principe que : « Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l'Homme ». Droits de l’homme à entendre, d’une part, sans les rendre contradictoires les uns les autres et, d’autre part, sans les rendre antagonistes à l’intérêt général. Ainsi, nulle transposition sociétale cultuelle, rituelle ou coutumière qui soit contraire aux droits (« universels » cf. ONU et « français » cf. Constitution française) de la femme (au sens premier) et de l’homme (au sens générique de l’individu),  nulle transposition sociétale cultuelle, rituelle ou coutumière qui soit étrangère à notre patrimoine socio-culturel ni anachronique en notre Histoire, nulle transposition même insignifiante soit-elle, ne doit plus être acceptée dans notre pays. Et peut-être faudrait-il déjà revenir en arrière pour corriger des abus actuels ? Il est de la responsabilité du chef de l’État français et de son Gouvernement de légiférer sans plus attendre, y compris en promulguant tout décret d’application des textes déjà adoptés (lire dépêche AFP en bas de page), pour arrêter cette lente, mais inexorable dérive idéologique sociétale. Imperceptible en tant que globalité organisée en France, mais dangereusement totalitaire et envahissante en certains quartiers et espaces urbains des plus grandes villes du pays (voir en statistiques les 751 ZUS et les 416 ZRU) où se propagent des discours de revanche et de haine, où se diffusent des sentences lapidaires contre « l’incroyant » ou le « colon d’hier », où se fomentent des actions de petite, moyenne ou grande délinquance sur fond de terreur s’adossant aux intégrismes guerriers d’idéaux barbares en parfaits alibis, en légitimes revanches fictionnelles : pauvreté, stigmatisation communautaire, faillite sociale, échec scolaire, chômage, déclassement, non-intégration - voire rejet - du modèle français de société - décolonisation des années 60 oubliée, mais colonisation mémorielle perpétuelle des minorités opprimées.

Déjà, nombre de quartiers entiers sont submergés de comportements, de groupes et de communautés prosélytes, de propos et de marquants sociétaux ostentatoirement antirépublicains, voire antifrançais ; la France étant prise ici pour exemple-type desdémocraties occidentales, cibles exutoires des terrorismes islamistes. L’adéquation Démocratie et France est pourtant aussi claire que l’inadéquation « Charia (الشَّرِيعَة) » et Démocratie ; dire le contraire serait mentir sciemment. Le danger est patent et omniprésent, car les tenants du pouvoir (Gauche et Droite confondues) détournent leur regard depuis trop longtemps. Entre laxisme, démagogie, électoralisme et bouffées mégalomaniaques de va-t-en-guerre, il est temps d’être sérieux et efficients. Et surtout, surtout, que l’attribut « populiste » et le substantif « populisme » ne jaillissent pas à la lecture de ces lignes ni en commentaires, car ça n’effacera pas la peur qui étreint les habitants desdits quartiers et la population française. En réponses aux inquiétudes d’un nombre grandissant de Français autant qu’aux faits objectivement tragiques et inacceptables, dire « populisme - point barre » face aux médias, qui le répercutent en échos et en ondes tous azimuts, ne change en rien la -a-li-. La donne politique au grand soir de la Présidentielle se façonne déjà de ces réalités elles-mêmes, fussent-elles simplistes...

Une réalité là, par exemple, si vous êtes une femme française dans un pays musulman appliquant la charia, vous devez à minima vous soumettre au port du voile sur la voie publique pour cacher votre chevelure. Si vous êtes un homme français dans un pays musulman appliquant la charia, vous ne pourrez pas boire d’alcool dans un établissement ayant pignon sur rue. Tous se plient de bonne grâce aux lois et coutumes des pays qui les accueillent que ce soit pour des séjours occasionnels (évènements sportifs ou culturels, tourisme) ou pour de longs séjours (scolarité, travail, visites familiales et amicales). Ceux qui ne s’y plieraient pas sont très vite rappelés à l’ordre par les invectives populaires plus ou moins pressantes (invectives sur la voie publique à l’étranger, mais déjà aussi dans nos quartiers sensibles) et/ou par la police de la localité visitée. Ainsi, dans ces pays, les touristes et autres visiteurs se conforment de gré ou de force aux règles locales faisant aussi force de loi, et inversement. Il est tout aussi logique que les fervents d’un idéal religieux ou philosophique quel qu’il soit se conforment tout aussi farouchement aux règles, lois et coutumes des pays démocratiques ayant banni toute interaction religieuse prosélyte (cf. exemple jurisprudence scientologie) et qui, par ailleurs, les accueillent.

Une autre réalité ici même, pourquoi bombarder ailleurs si des intégristes antirépublicains prêchent impunément le djihâd sur notre propre territoire (discours en vis-à-vis, lieux de culte ou sur Internet) ? À quoi bon bombarder les barbares islamistes depuis des mois entre Syrie et Irak si simultanément nous acceptons, cautionnons et encourageons (faiblesse, laxisme, inaction) des actes, postures, coutumes et usages religieux relevant de la seule « Charia (الشَّرِيعَة) » qui immanquablement interfèrent sur notre quotidien un peu plus chaque jour, un peu plus à chaque acte connoté dans les interactions de certains de nos concitoyens musulmans « observants ». Désormais, ces pratiquants zélés imposent, au nom de leur foi, des usages, des rythmes, des apparences vestimentaires, des accommodements à la société française que la Nation doit refuser avec force et détermination dès à présent et définitivement. « Dieu » n’a rien à faire dans notre société démocratique et laïque. D’autant moins si ce «Dieu»-là commande, par la voix de ses doctes pratiquants et de ses dirigeants autoproclamés, l’intolérance abjecte des autres religions, la servilité moyenâgeuse des femmes et la barbarie immonde des égorgements autant que le déchiquètement en masse d’enfants, de badauds, d’apostats musulmans et de koufars (kâfirs, mécréants, infidèles) au couteau, au hachoir, à la kalachnikov et à l’explosif.

J’observe stupéfait les réactions de la classe politique de l’Opposition, de la sphère médiatique et les atermoiements de la Majorité aux affaires dans notre pays. C’est consternant ! Tout y passe… d’idées, de réflexions, de débats incessants et de discours tous les plus clinquants les uns que les autres, alors que rien n’est fait concrètement pour circonscrire cette peste noire qu’est le fanatisme islamiste qui gangrène notre pays et l’Europe. Cette même classe politique relayée par les médias déplorant pourtant, univoque en un constat épidermique, la montée préoccupante des suffrages des extrêmes droites française et européenne. Accroissement qui se révèle arithmétiquement proportionnel (entre autres) à l’augmentation de l’intégrisme islamiste en France et dans le Monde, autant qu’à ses manifestations visibles dans nos rues, dans nos espaces collectifs publics et privés, accroissement proportionnel aussi aux effets médiatiques (presse, audiovisuel, Internet) locaux, nationaux et internationaux des attitudes, discours, comportements et exactions passives ou actives perçues comme prosélytes et/ou en oppositions évidentes (revendiquées ou non) avec notre identité démocratique, républicaine et fraternelle. Oui, c’est d’une stupéfaction consternante que d’entendre le pouvoir exécutif parler de « fatalité », et de nous mettre en garde : « D’autres tueries sont à venir… ». Ainsi, nous sommes prévenus.

À ce stade de mon propos, il est primordial de préciser que le prosélytisme et l’intégrisme islamistes en France ne concernent qu’une frange aujourd’hui minoritaire, mais toujours croissante, des citoyens musulmans français ou étrangers résidant en France. Que, comme toutes les autres religions pratiquées et transgénérationnelles en notre pays, les musulmans croyants (pratiquants ou non-pratiquants) vivent leur foi dans la seule paix de leur cœur autant qu’avec respect des valeurs républicaines qu’ils rendent compatibles avec leur foi, avec leurs traditions, avec leur culture transmise (1ère, 2e, 3e génération) ou acquise (mixité des familles) et avec leur mode de vie. Que de très nombreux non-croyants français de culture(s) musulmane(s) diverse(s) oscillent continuellement au gré de l’actualité entre pacte républicain passif et activisme fraternel cultuel ou culturel (cf. supra : colonisation mémorielle perpétuelle des minorités opprimées). Puisqu’ils font aussi partie de mon entourage proche, je connais et je côtoie chaque jour celles et ceux faisant partie de la quasi-majorité de femmes et d’hommes musulmans vivant dans la concorde, vacant à leurs accomplissements comme tout-le-monde. Françaises musulmanes et musulmans français, par culture, par filiation, par tradition familiale pour certains autant que par conviction pour leur foi pour d’autres. On ne peut donc pas confondre des « musulmans », des « croyants », des « non-pratiquants », des « fondamentalistes », des « intégristes », des « délinquants », des « tueurs » ni des « terroristes ». On ne confond pas non plus la(le) musulman(e),personne qui pratique l’Islam avec toute personne ne pratiquant pas l’Islam et, par ailleurs, descendant des immigrations successives en France. Tant d’amalgames sémantiques sont possibles, tant de confusions ethnoculturelles sont faites que l’ignorance et la méconnaissance de l’autre, les raccourcis de langage, l’immédiateté de l’information, les clivages des pensées contemporaines et les simplifications de postures concourent aux préjugés, aux partis pris et autres positionnements lapidaires. Pas davantage donc, il ne faut confondre étrangers et français, car, le 19 mars 2012, c’est un français né à Toulouse (assassin de sept innocents) qui a tiré une balle dans la tête d’une fillette de 8 ans qu’il tenait par les cheveux. Nés à Paris, ce sont bien deux français (assassins de douze innocents) que les gendarmes du GIGN ont abattus le 9 janvier 2015. Tant d’assassinats perpétrés par des musulmans français depuis 2012 au Nom duTout-Miséricordieux, du Très-Miséricordieux.

D’autres réalités que certains aiment confronter, le nombre d’assassinés ici, là-bas et plus loin encore que les terroristes intégristes ont exécutés au cours de cette campagne djihadiste sont proportionnellement plus considérables au détriment des musulmans (déf : pratiquant l’Islam) qu’à tout le reste des autres religions. Nonobstant le fait que le comptage des victimes ne se fait que par régions et sous-régions sans réellement connaître la religion individuelle (ni la pratique) de chaque victime, les chiffres ne sont que des approximations. Pour autant, cette arithmétique épouvantable de la barbarie, victimes musulmanes à comparer aux « non-musulmans », doit-elle rassurer ? S’agit-il de hiérarchiser la légitimité des morts, le niveau d’horreur des meurtres ?  S’agit-il de stigmatiser ou, au contraire, d’exonérer les Musulmans de France de se prononcer à propos de cette campagne idéologique islamiste ? Assurément non, mais ce sont bien, en France, les Musulmans de France qui doivent savoir quoi faire, comment le faire et surtout quand le faire ; c’est-à-dire maintenant. Car devrons-nous attendre la parité parfaite du macabre décompte pour protéger nos concitoyens, pour préserver notre art de vivre, pour sauvegarder nos valeurs ? Depuis les exécutions, les assassinats et les attentats de mars 2012* à juillet 2016, les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire ainsi que la classe politique dans son ensemble réagissent et n’agissent que symboliquement. Réalité d’un état d’urgence : 86 femmes, hommes et enfants pulvérisés à Nice et un prêtre égorgé à Saint-Étienne-du-Rouvray à douze jours d’intervalle… et en plein état d’urgence en France, oui en plein état d’urgence.

Donc, s’agissant des responsables politiques français au pouvoir, de la majorité et de l’opposition, nous assistons chaque jour à une pantomime tragique s’apparentant auxnovellas qui seraient invariablement diffusées en Colombie ou au Mexique en pleine « guerre des cartels ». Les flots d’images, de paroles et les flux d’idées sont superflus, car étonnamment interchangeables selon les évènements, les lieux des tragédies, les périodes de terreur alternant avec les périodes atones des fils d’actualités. Pourtant, les morts encore tièdes gisent sous nos pieds (même pendant l’Euro et les JO), les intégristes et les djihadistes mènent leurs affaires, et les experts ès-Islam en ce mois d’août sont quant à eux en vacances, tout comme le Gouvernement. Avec l’état d’urgence pour fil rouge, depuis la guerre déclarée aux fanatiques, nous avons entendu les évocations en incantations de plusieurs dizaines de propositions, concepts, commissions, hauts conseils jusqu’à la possible nomination de Jean-Pierre Chevènement à la Présidence de la « Fondation pour les œuvres de l’Islam de France ».

En premier lieu, les autorités consultatives musulmanes reconnues en France sont incapables de s’unir pour parler et agir d’une seule et même voix ; si tel était le cas, l’unification serait déjà advenue et opérante. En deuxième lieu, il n’existe aucune autorité unifiée de l’Islam dans le Monde ni aucun clergé hiérarchisé, soit-il régional, national ou international. Enfin, à l’instar des autres monothéismes, l’Islam compte en son sein plusieurs courants principaux, au surcroît plus ou moins imbriqués (sunnisme, chiisme, soufisme, wahhabisme, salafisme et kharidjisme) de forces, d’influences, d’observances et de pratiques éminemment diverses. Le constat est tout aussi amèrement simpliste qu’irréfutable, mais personne, non personne, n’est en mesure d’établir, d’instruire puis de codifier de manière unifiée et unanime les préceptes, les obligations et les règles de vie en privé, en communauté et dans la vie publique des Musulmans. Puisqu’il est question d’un « Islam de France », il conviendrait d’établir ladite codification, elle-même édifiée par un clergé musulman français avec une hiérarchie musulmane française à l’échelle nationale. Or, rien de tel n’existe. Et puisque rien de tel n’existe, puisque par ignorance unanime de l’Islam (en ses divers courants, et tout ce qui en découle) et amalgames par confusions de la part des politiques et de la population française entre Musulmans contemporains et descendants (musulmans ou non-pratiquants) de plusieurs générations d’immigrations, l’impasse quant aux règles d’un vivre-ensemble démocratique est criante et indépassable en l’état ; un tel statu quo demeurera tant qu’une codification française, et non la charia actuelle, incompatible avec les droits de l’homme et avec la démocratie, n’aura pas été établie. Sans codification claire et exhaustive et sans clergé musulman, toutes les pratiques islamiques (toutes sans exceptions) doivent, par défaut, être apparentées à des préceptes et à des comportements sectaires d’une part et, d’autre part, contraires à la laïcité dans tous les espaces publics et privés (à caractère public) et doivent être interdites, car compromettant la concorde nationale, la sécurité de la population et la sûreté de la Nation.

Ainsi, soyons déterminés ! Il convient d’être clair et sans aucune exception : la « Charia (الشَّرِيعَة) », autant que toutes ses déclinaisons visibles ne doivent pas, ne peuvent plus être tolérées ni appliquées dans la moindre anfractuosité de la société républicaine française, y compris pour protéger à leurs dépens les victimes passives que seraient femmes, hommes, enfants, adolescents soumis au joug de la tradition ou de l’intégrisme. La Charia représente pour l'Islam diverses normes et règles doctrinales, sociales, cultuelles et relationnelles, et dont le niveau, l’intensité et l’étendue du pouvoir normatif varient, de fait, considérablement. Elle codifie à la fois les aspects publics et privés de la vie d’un musulman, ainsi que les interactions sociétales. Les règles, préceptes et leurs applications visibles et invisibles de la Charia sont ainsi aléatoires et parfaitement arbitraires, donc actuellement parfaitement infondées en droit. L’aléatoire s’étend, pour cet exemple, d’aucun voile du tout (Turquie-Atatürk-1924) au voile intégral (Afghanistan-1996) ; notoirement aléatoire donc puisqu’en fait la taille et le port du voile varient selon les régimes politiques au pouvoir dans les États musulmans. Aléatoire puisque divers régimes ici ou là retirent ou remettent à l’envi la Charia dans leur Constitution. L’arbitraire s’exprime, par exemple, en Arabie Saoudite (siégeant à l’ONU) où les droits des femmes sont quasi inexistants dans un royaume ayant un rang diplomatique mondial considérable. La Charia est incompatible avec notre Constitution et avec la Déclaration universelle des droits de l'homme. Puisque n’étant ni explicite ni exhaustive, cette codification présumée, mais pourtant arbitrairement appliquée selon chaque pratiquant, n’a à ce jour aucune pertinence légale. La Charia doit être poursuivie et réprimée, ici et maintenant, sur l’ensemble de notre territoire national autant qu’à nos frontières proches et lointaines. Lorsque qu’une codification exhaustive de référence et compatible avec les droits de l’homme aura été établie par le clergé musulman français, les législateurs, les juristes et les constitutionnalistes établiront des normes issues du dogme qui feront force de loi, en conformité avec une loi relative à la laïcité revisitée...

J-L Gély

20-VIII-2016 ©APHIZ

 *Notes personnelles :

Parmi les victimes de Toulouse (mars 2012), figure le premier militaire exécuté d’une balle dans la tête, notre camarade sous-officier Imad Ibn Ziaten. Parachutiste lui-même, comme je l’étais à la Brigade de Toulouse, je l’ai régulièrement croisé à Tarbes à Francazal et à Pau. Son exécution me meurtrit encore, comme toutes les victimes des tueries successives jusqu’à cet été. J’ai aussi une grande peine pour les Musulmans touchés directement ou indirectement par ces atrocités fomentées et exécutées par des barbares pratiquants l’Islam, en France comme ailleurs dans la Monde. Je suis tellement admiratif et en empathie avec les grands-parents musulmans de mes enfants. Couple adorable et uni, aujourd’hui très âgés, ils vivent et pratiquent toujours leur foi avec ferveur, grandeur et discrétion. Leur foi et leurs pratiques ne les ont jamais empêchés de mener une vie modeste, mais heureuse d’accomplissements depuis Sidi-Akkacha jusqu’à la campagne rémoise. Parmi leur descendance, enfants et petits-enfants, nous comptons des musulmans et des non-pratiquants aussi bien que des Français et des Algériens, tous globalement satisfaits de leur vie ici, comme tout-le-monde, et aussi, comme tout-le-monde, soucieux des dérives du fondamentalisme dans nos quartiers et du terrorisme sur notre territoire.

 Témoignage d’un élu (18/08/2016 Paris (AFP)-© 2016 AFP) :

Le maire LR d'Aulnay-sous-Bois, Bruno Beschizza, a réclamé jeudi 18 août des « outils concrets » contre le terrorisme, alors que « rien n'arrive sur le terrain » selon lui, se disant las « d'être une machine à organiser des minutes de silence ».

« J'en ai marre, depuis janvier 2015, d'être une machine à organiser des minutes de silence, des minutes de recueillement, des réunions œcuméniques », a lancé Bruno Beschizza sur France Inter, réclamant au gouvernement des « outils concrets ». « De manière concrète, rien n'arrive sur le terrain » malgré les lois votées à l'Assemblée, a-t-il insisté, déplorant par exemple d'avoir dû attendre « un an et demi » après l'attentat deCharlie Hebdo pour que soit mis en place « un fichier où nonobstant la présomption d'innocence, on mette dedans toutes les personnes qui sont dans des procédures de terrorisme ». Après l'attentat du 14 juillet et l'assassinat d'un prêtre à Saint-Etienne-du-Rouvray, « les maires n'ont toujours pas reçu la circulaire d'application sur ce fichier qui existe, qui est donc à leur disposition, pour peut-être savoir si certains de leurs agents sont dans ce fameux fichier », a regretté le secrétaire national à la sécurité de LR.

Bruno Beschizza a rappelé que M. Belhoucine, l'un des complices présumés de Coulibaly (auteur de la prise d'otages de l'Hyper-Cacher en janvier 2015), avait été employé en 2010 par la mairie d'Aulnay-sous-Bois, alors qu'il était déjà connu des services antiterroristes. Un fichier des auteurs d'infractions terroristes, créé par la loi sur le renseignement et entré en vigueur en juillet, prévoit une possible inscription des données dès la mise en examen, et leur conservation pendant 20 ans. Il est accessible aux services de police, de gendarmerie et de renseignement mais également à certaines administrations.

Concernant les forces de sécurité, « vous me dites que les effectifs ont augmenté. Je suis maire d'une ville de 85.000 habitants en Seine-Saint-Denis, et parce que j'ai augmenté ma police municipale, parce que je l'ai armée, parce qu'elle bosse 24 heures sur 24, on m'enlève 25 policiers nationaux en septembre », a-t-il aussi critiqué.

**Article complet et « informé » de Didier CODANI à propos des faits à la Marine de Sisco ; liens hypertextes :

Médiapart (blog) : https://blogs.mediapart.fr/d-codani/blog/200816/violences-la-marine-de-sisco

LinkedIn (D. CONANI in groupe):https://www.linkedin.com/groups/3807214/3807214-6173128817360596992?trk=hp-feed-group-discussion

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