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Billet de blog 25 septembre 2010

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les services de secours à bon marché.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Bruxelles voudrait tuer les sapeurs-pompiers volontaires français!!!

On ne sait plus quoi inventer pour nous monter contre cet empécheur de tourner en rond.

Il faut donc user de pédagogie, et je me mouille, pour que la démagogie, ne puisse vous faire croire que vous ne serez plus secourus demain.

Que dit donc Bruxelles? Simplement, avec un peu de bon sens, que les personnes qui travaillent, ont besoin d'une période de repos avant de pouvoir exercer des missions de secours. La Fédération, qui est en fait une association représentative des sapeur-pompiers, et qui défend surtout le volontariat, tente donc de faire peur, et fait pression sur les parlementaires pour garder le système actuel.

Mais quel est ce système? Les sapeurs-pompiers en france, hormis Marseille et Paris, sont gérés par des établissements publics, les SDIS (sSrvice Départemental d'Incenie et de Secours), qui emploeint des fonctionnaires territoriaux, ( personnels administratifs, service de santé, et sapeurs-pompiers), mais également des personnes liés par contrat, les sapeurs-pompiers volontaires.

Que sont donc vraiment les sapeurs-pompiers volontaires? Ce sont donc, des femmes et des hommes qui ont une activité de sapeur-pompier, en contrepartie de vacations.Le taux horaire de la vacation varie suivant l'heure et le type d'activité.

Le sapeur-pompier volontaire était plutot utilisé dans les endroits du territoire ou l'activité operationnelle était faible, les grandes agglomérations étant défendues par des sapeurs-pompiers professionels, fonctionnaires teritoriaux. Nous avons donc tous cette image du sapeu-pompier qui court jusqu'à la caserne lorsque la sirène sonne.

Mais les choses ont bien changées. Une grande partie des sapeurs-pompiers volontaires assure des gardes dans les centres de secours français, par cycle de 12, ou de 24 heures, comme les sapeurs-pompiers professionels, et ce pour plusieurs raisons, que je vais vous détailler ici.

Premièrement, le nombre d'intervention a considérablement augmenté en France ces dernières années, ce qui oblige les SDIS, a augmenter le nombre de personnel de garde dans ces centres.

Deuxiémement, la réponse apportée à une demande de secours, est de plus en plus réglée au contentieux, si elle ne respecte pas les délais impartis par les textes qui réglementent le secours en France.

Troisiemement, ce métier devenant de plus en plus technique, les heures de formation par agent ont fortement augmenté, vidant parfois les centres d'une bonne partie des sapeurs-pompiers professionnels.

Les réductions budgétaires frappent également les SDIS, meme si pour l'instant le maintien du nombre de fonctionnaires a été possible. Le manque d'effectif est donc comblé par les sapeurs-pompiers volontaires.

Mais la vocation de sapeur-pompier volontaire n'est plus ce qu'elle était auparavant. Il y a 20 ou 30 ans, on devenait pompier du jour au lendemain, et cela ne prenait pas beaucoup de temps. Aujourd'hui, c'est bien différent. Le temps de formation est d'obligation de gardes en décourage facilement plus d'un. La baisse des effectifs est donc réelle.

Comment combler ce manque d'effectif des sapeurs-pompiers volontaires? En les laissant prendre des gardes autant qu'ils veulent. Il est donc fréquent de voir des sapeurs-pompiers volontaires de garde, pendant 24, 48, 72, voire 96 heures d'affillé. Pour information, un sapeur-pompier professionnel, ne peut faire plus de 24 heures de garde, et cette garde doit etre suivie d'un repos de 24 heures. Il est donc clair que le sapeur-pompier volontaire travaille au dela des regles de securité appliquées au professionnels. Il est également à rappeler quebeaucoup, sont de garde, juste aprés leur travail, qui est parfois soumis à une obligation de repos de sécurité au sein de leur entreprise. Il devraient donc avoir un repos de sécurité et au contraire viennent faire une garde ou ils sont censés etre en pleine condition physique et pschychique pour porter secours.

Le nerf de la guerre, c'est l'argent. Et chez les pompiers, c'est pareil. Les SDIS d'ailleurs ne se cachent plus pour argumenter l'aspect financier lors des recrutements, en incitant des béneficiaires du RSA à venir toucher de l'argent. Que gagne un pompier volontaire. La vacantion étant horaire, il est clair que plus de temps on passe à la caserne, plus on touche. Pour les plus assidus, c'est 1500 à 2000 euro par mois, net d'impot, bien entendu, puisque ni l'employeur, ni le volontaire ne verse de charge. Certains ont donc compris qu'etre chomeur ou sans emploi permet de bien vivre.

L'employeur, qui est un élu, a donc tout bénéfice à faire tourner ses centres de secours, de cette manière. Nous avons donc dans les SDIS, le modèle de société idéale, révé par le liberalisme.

Des taux horaires allant de 25 à 200 pour cent, suivant l'heure et l'activité. De la fléxibilité, puisque si on a besoin de dix personnes de plus ponctuellement, on les trouve. Aucune contestation, puisque beaucoup vivent grace à ces vacations, et sont dont très maléables.

La démarche de la fédération, est donc démagogique. Il faut rappeler que M Hortefeux est le ministre de l'intérieur, et qu'il a autorité sur les SDIDS. Il faut regarder les comptes rendus de réunion ou il est clairement dit qu'il ne faut pas toucher aux revenus des sapeurs-pompiers volontaires, meme si cela est consiéré comme une niche fiscale, puisque l'économie est énorme.

Les gendarmes apparement ont adopté le meme système.

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