au XVIe siècle déjà Étienne de la Boétie nous révélait
« le ressort et la domination,
le soutien et le fondement de la tyrannie » :
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« … Toujours il a été que cinq ou six ont eu l'oreille du tyran,
… pour être les complices de ses cruautés,
les compagnons de ses plaisirs,
les maquereaux de ses voluptés,
et communs aux biens de ses pilleries.
Ces six adressent [dressent] si bien leur chef, qu'il faut,
pour la société, qu'il soit méchant,
non pas seulement par ses méchancetés,
mais encore des leurs.
Ces six ont six cents qui profitent sous eux,
et font de leur six cents ce que les six font au tyran.
Ces six cents en tiennent sous eux six mille,
qu'ils ont élevés en état, auxquels il font donner
ou le gouvernement des provinces, ou le maniement
des deniers, afin qu'ils tiennent la main [collaborent]
à leur avarice et cruauté et qu'ils l'exécutent
quand il sera temps, et fassent tant de maux d'ailleurs
qu'ils ne puissent durer que sous leur ombre
[qu'ils ne puissent survivre que dans l'ombre
de ceux qui les commandent],
ni s'exempter que par leur moyen des lois et de la peine
[punition].
…
Grande est la suite qui vient après cela
et qui voudra s'amuser à dévider ce filet, il verra que,
non pas les six mille, mais les cent mille, mais les millions,
par cette corde, se tiennent au tyran,
s'aident d'icelle [de celle-ci] ...
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au XXIe siècle la TYRANNIE repose sur le PUBLIC …
& sur le PRIVÉ c'est-à-dire la Dictature
Techno-Capitaliste Mafieuse Esclavagiste Écocidaire
et le TYRAN instrumentalise & saigne le PUBLIC
pour enrichir & satisfaire le PRIVÉ
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« … En somme que l'on en vient là,
par les faveurs ou sous-faveurs, les gains ou regains
qu'on a avec les tyrans, qu'il se trouve enfin quasi autant
de gens auxquels la tyrannie semble être profitable,
comme de ceux à qui la liberté serait agréable.
…
dès lors qu'un roi s'est déclaré tyran,
tout le mauvais, toute la lie du royaume, …
ceux qui tâchés d'une ardente ambition
et d'une notable avarice, s'amassent autour de lui
et le soutiennent pour avoir part au butin, et être,
sous le grand tyran, tyranneaux eux-mêmes. »
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« Discours de la servitude volontaire » - La Boétie – Edition GF Flammarion - extraits pages 146-147
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on reconnaît une Démocrature
quand un État fait ou ne fait pas ce qu'il devrait faire
au Nom de l'Intérêt Général
comme par exemple :
- la Lutte contre toutes les Causes de l'Anthropocène -
en invoquant Injustement l'Intérêt Général …
IMMÉDIAT
pour Plaire
à la Ploutocratie (les Riches)
& à la Populocratie (les Pauvres)
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