Si Benoît Hamon est un homme de Gauche alors il doit rejoindre Jean-Luc Mélenchon.
Le « Partie Socialiste » n’existe déjà plus ! Il n’a ni projet de société, ni programme de gouvernement.
Il n’y a qu’un agrégat de personnes désireuses de conserver leur place et leurs prébendes. C’est donc à qui ira vers celui sur lequel ils pensent peser à la mode 4ème république pour obtenir à minima un poste de député.
Le peuple, L’Europe, la France ils n’en ont cure.
Les prises de positions de monsieur Hamon au fil du septennat « Hollande » avaient du sens, l’ébauche d’un programme lors des primaires du parti Socialiste pouvait encore se tenir.
Mais depuis son inattendu succès à cette primaire, entre les ajustements pour se caler sur les exigences « sociales démocrates », pour éviter l’hémorragie des voix vers Emmanuel Macron, et les nécessaires plagiats du programme de la France Insoumise, pour ne pas perdre trop d’électeur de gauche. Le programme présenté frise l’inconsistance et le candidat frisent parfois le ridicule.
Le programme de la France Insoumise, quant à lui est un travail collectif de citoyennes et de citoyens dont les constats sont les mêmes que bien d’autres de droite ou de gauche. Mais il s’inscrit dans une vision humaniste respectueuse des femmes et des hommes de notre monde, respectueuse de la planète et de tous ceux qui y vivent.
Ce programme place l’homme comme seul producteur de richesses ; tant par son travail (au sens économique) que par son implication dans la société civile (travail au sens sociétal).
Ce programme place notre Pays comme moteur d’une révolution citoyenne pour la France, mais aussi pour l’Europe et le monde.
Ce programme trace ainsi une perspective positive de l’homme dans le monde, sur une planète préservée et durable.
Mais au-delà de ce message d’espoir, ce programme décline thème par thème, les actions qu’il faudra mener, maintenant et demain, en articulation les unes avec les autres pour réussir.
Ce n’est pas, comme tout ce que je lis des autres candidats, une liste à la Prévert de mesures ou mesurettes aussi vite formulées qu’elles seront oubliées l’élection passée.
Benoît Hamon, aurait probablement sa place dans une VIème république pour conduire un vrai débat et une vraie révolution autour d’un vrai revenu universel.
Il est encore temps de faire le choix de l’avenir en commun.