On nous avait dit que ce serait provisoire. Juste le temps d'une campagne de vaccination, qui comme toute les campagnes militaires serait un succès éclair. Un Blitzkrieg contre le virus. Las, comme beaucoup d'autre campagne, celle ci s'éternise. Le virus s'en va. Le virus s'en vient et les atteintes aux droits démocratiques perdurent et s'aggravent.
En France, le passe sanitaire est prolongée au delà des prochaines échéances électorales. Une nouvelle catégorie de citoyens fait l'objet de contraintes particulières. Les "plus de 65 ans" qui devront justifier d'une troisième injection pour conserver leur passe. En attendant, les "plus de 50 ans"... Les directeurs d'école devront se tenir informés de la situation vaccinale et sérologique de leurs élèves. Envolé le secret médical! Envolée l'égalité de tous les citoyens devant la loi!
En Europe, le gouvernement autrichien vient de franchir un nouveau pas en confinant les non vaccinés. Il fallait l'oser, mais la mesure ne semble pas faire scandale et elle appartient maintenant à l'univers des possibles. Pour ceux qui s'intéresseraient à la politique autrichienne, le parti au pouvoir Die neue Volkspartei est présidé par Sébastien Kürz qui a gouverné l'Autriche avec l'extrême droite jusqu'à ce qu'un scandale de corruption l'amène à choisir comme remplaçant l'actuel chancelier. Parmi les personnages célèbres qui ont illustré ce parti, il faut compter Kürt Waldheim, dont beaucoup savaient qu'il était un ancien nazi, mais que peu souhaitaient le révéler. Voilà pour les leçons de l'histoire.
Chacun y va maintenant de sa petite idée. Le parlement letton vient de décider que les parlementaires non vaccinés ne pourraient plus participer aux votes et seraient privés de leurs émoluments. La commission européenne n'y voit rien à redire.
En France, tout est sur la table et le gouvernement ne se refuse rien a priori. Il aurait bien tort de se gêner.
Certains beaux esprits font mine de s'émouvoir devant cette cascade de mesures discriminatoires et totalitaires, mais ne cessent pas pour autant de soutenir les injections de Pfizer et la campagne de vaccination de masse. Ou pour mieux dire la campagne d'intimidation de masse.
Pfizer serait la solution. La seule est unique solution pour stopper l'épidémie. Vaccinons, vaccinons et le plus sera le mieux.
Peu importe, que le virus ne semble pas tenir compte du nombre de vaccinés. Peu importe les alertes aux accidents survenus après injection. Peu importe le nombre d'hospitalisés vaccinés qui augmente inexorablement. Peu importe qu'en Allemagne, on en soit à proposer une obligation d'injection tous les 6 mois... Toute critique de la politique sanitaire est inévitablement qualifiée de complotiste et rejetée par principe.
Mais peut on contester la forme de cette politique, le passe sanitaire, en approuvant le fond? Comme certains qui prétendent contester le passe sanitaire, tout en appelant à se faire vacciner et même en proposant la vaccination obligatoire! Cette position est en réalité intenable.
Si les produits Pfizer & co sont efficaces et sans danger, si la covid19 est une maladie grave que l'on ne peut pas soigner, si la seule façon de se protéger et de protéger les autres, c'est la piqure, comment contester une politique qui vise à vacciner le maximum de personnes? Certes, on pourrait rêver une démarche plus démocratique. Mais ceux qui proposent la vaccination obligatoire pour tous, ne nous disent pas quelle contrainte ils utiliseront pour arriver à ce but.
Inévitablement, une formule diabolique va sortir de sa boîte: LA FIN JUSTIFIE LES MOYENS. Une tentation à laquelle succombent régulièrement certains révolutionnaires, qui refusent de voir que les moyens employés dessinent le résultat que l'on va atteindre. Si la vaccination du plus grand nombre avec les produits Pfizer permet seule d'éviter des morts, beaucoup penseront que seul compte le résultat. Et Macron peut afficher avec satisfaction le nombre de rendez vous sur Doctolib et le nombre de vaccinés, peu importe qu'ils soient contraints.
De fil en aiguille surgit une nouvelle question. Si l'on accepte la thèse officielle sur les vaccins, pourquoi certains refusent ils la vaccination? Puisqu'on s'est interdit de discuter du bien fondé des injections Pfizer, seuls des êtres pervers, obscurantistes, complotistes, inconscients, égoïstes... peuvent refuser cette petite piqure qui nous protège et protège les autres! Et s'ils osent descendre dans la rue, alors on va rajouter antisémites, fascistes, Qanon...
Petite parenthèse: Comment qualifier les travailleurs guadeloupéen, une fois de plus en grève générale, mais cette fois contre le passe sanitaire et l'obligation de vaccination?
Reprenons. Si l'on s'interdit de discuter la politique sanitaire du gouvernement, on aboutit nécessairement à traiter ce qui s'y opposent comme des criminels. Et c'est effectivement, ce que fait le pouvoir. Criminaliser ceux qui contestent sa politique sur le fond. C'est ce que font les media en les ridiculisant et en les censurant. Une seule voix doit se faire entendre: TOUS VACCINÉS, TOUS PROTÉGÉS!
Mais les faits sont têtus.
L'épidémie revient en force dans les régions les plus vaccinés. Le nombre de patients vaccinés hospitalisés augmente. On ne connait pas vraiment la durée d'efficacité des injections Pfizer, mais elle ne semble pas dépasser quelques mois. Or en quelques mois on ne peut pas vacciner toute la planète, ni l'Europe, ni même la France. Donc il faut bien soigner les malades. Et l'expérience prouve que les patients traités à l'IHU Méditerranée s'en sortent bien. Mortalité 1/1000. L'Ivermectine a été utilisée avec succès en Inde, avec l'approbation de l'OMS. Par contre, de plus en plus de publications internationales signalent un nombre d'accidents anormalement élevé suite aux vaccins et de plus en plus de gens en font malheureusement l'expérience.
Voilà ce qui nourrit la défiance. Et c'est une défiance parfaitement rationnelle. On ne peut pas séparer ceux qui s'opposent aux contraintes du passe sanitaire et ceux qui s'interrogent sur la potion magique. Évidemment, la proposition de départ s'inverse logiquement. Si les vaccins faisaient preuve de leur efficacité, il ne serait pas nécessaire d'user de contraintes pour inciter les gens à se faire vacciner. L'usage toujours croissant de contraintes de toute sorte, vient justement confirmer que la vaccination Pfizer est inefficace contre la maladie. C'est précisément l'échec de la potion Pfizer qui conduit les gouvernements à durcir les sanctions.
L'autre arme utilisée, c'est de désigner des boucs émissaires. Vieille méthode. Contre toute logique, on affirme que si l'épidémie repart, malgré la proportion considérable de la population vaccinée en Europe, c'est à cause de la minorité de plus en plus réduite de non vaccinés. Je ne peux pas m'empêcher de rappeler ici, que les nazis accusaient les juifs de répandre le typhus. Qu'au Moyen Age, les lépreux étaient affublés d'une clochette, que face à la peste les autorités accusaient les un ou les autres d'empoisonner les puits. Les mêmes mécanismes sont à l'oeuvre. Verra t on des non vaccinés se faire agresser dans la rue?
Nos gouvernements sont prêts à tout pour cacher l'échec flagrant de leur politique sanitaire.
Il serait temps que ceux qui se considèrent encore comme démocrates se réveillent. Mais pour s'opposer à la machine totalitaire, il va falloir critiquer les présupposés qui la justifient. C'est bien parce que la potion médicale est mauvaise que l'on veut nous la faire avaler de force. Non, contre la covid19, la potion Pfizer n'est pas la solution.