Le bon docteur Raoult se demande toujours pourquoi on ne tient pas compte des essais - même randomisés! - qui tendent à prouver que l'administration du traitement HCQ+AZ diminue au moins de moitié la mortalité dans les EHPAD. La réponse est pourtant simple. On va vacciner les pensionnaires des EHPAD!
Laurent Mucchielli publiait le 9 décembre sur son blog de Mediapart, un billet intitulé "Comment comprendre le déni des traitements précoces de la Covid ? et qui commençait ainsi:
"Il existe dans le monde de nombreux traitements précoces permettant de lutter contre la Covid, en évitant dans la plupart des cas qu’elle s'aggrave et nécessite une hospitalisation. Nombre de pays occidentaux les ont pourtant ignorés, préférant s’en remettre au discours des industriels pharmaceutiques. En France, on peut même parler d’une (dramatique) interdiction de soigner en dehors de l’hôpital"
Et d'aligner tout au long d'un billet, solidement informé comme toujours, les différents traitements utilisés dans le monde et qui prouvent leur efficacité contre la covid19, mais dont on n'entend jamais parlé ici et qu'il est mal venu de vouloir étudier.
Mais c'est que nous attendons Gilead, Pfizster, Moderna, AstraZeneca et leurs molécules miracles qui ont le pouvoir de réjouir Wall Street et de doper le CAC 40. Moyennant quoi, les pays de l'UE et les USA sont parmi les plus touchés par la mortalité due à la covid 19. Le prix à payer pour la science. La science médicale, ce nouveau Moloch des temps modernes. Oui, il faut une furieuse pandémie sans traitement disponible pour que le travail de ces laboratoires soit justement récompensé. Alors Didier Raoult et les autres qui prétendaient soigner sans nuire aux malades, vous êtes priés de rester discrets.
Complotisme. Voire. Ces complots, sont magistralement décrits par John Le Carré dans son bouquin paru en 2001 et remarquablement mis en scène en 2005 par Fernando Meirelles dans le film qui s'en inspire. Mais voilà, cette histoire se passe en Afrique où les labos avaient jusqu'ici l'habitude de tester leurs nouvelles molécules. Bien évidemment, cette pratique est dûment attestée. D'ailleurs, c'est en Afrique que Gilead a commencé à tester le Remdésivir, avant de le fourguer à des acheteurs mieux dotés en cash flow.
Et bien chacun son tour. Maintenant, le terrain d'expérimentation s'est déplacé, mais les labos sont toujours aussi cyniques et les politiciens toujours à leur service, quand à la corruption...ici ça ne s'appelle pas corruption, mais conflit d'intérêts. C'est plus classe.
Puisque nous en sommes à démasquer les complotistes, en voici une qui jusqu'ici a bien caché son jeu. Je veux parler de Michelle Bachelet, haute commissaire aux droits de l'homme de l'ONU. Figurez vous qu'elle a trouvé un rapport entre la gestion par les gouvernements de la covid 19 et le piétinement des libertés démocratiques. Certains gouvernements, incapables de gérer l'épidémie en auraient profité pour...
Mais il vaut mieux que je cite la brève de l'AFP, sinon vous me prendriez pour un complotiste et Mediapart me censurerait.
AFP 09/12/2020: La pandémie « a mis à nu toute les fissures et fragilités de nos sociétés » et mis à mal les droits de l’homme, a constaté mercredi Michelle Bachelet, Haute commissaire aux droits de l’homme de l’ONU, dans un réquisitoire contre la gestion de la crise.
« L’année 2020 a fait des ravages non seulement dans toutes les régions et tous les pays, mais aussi sur l’ensemble de nos droits, qu’ils soient économiques, sociaux, culturels, civils ou politiques », a déclaré Mme Bachelet à Genève. « Elle a montré la faiblesse des systèmes qui n’ont pas réussi à mettre l’accent sur le respect des droits de l’homme », a-t-elle ajouté.
« Le Covid-19 a mis en lumière notre incapacité à faire respecter au mieux ces droits, non seulement parce que nous n’avons pas pu le faire, mais aussi parce que nous avons négligé de le faire - ou choisi de ne pas le faire », a insisté Mme Bachelet, dans le discours ouvrant sa conférence annuelle sur les perspectives des droits de l’homme dans le monde.
La haute commissaire dénonce autant l’incapacité des pays à investir dans leur système de santé, la réaction tardive à la pandémie ou le refus de la prendre au sérieux voire le manque de transparence sur sa propagation.
« Politiser une pandémie de cette manière est plus qu’irresponsable, c’est totalement répréhensible », a martelé Mme Bachelet.
« Au cours des onze derniers mois, les pauvres se sont appauvris davantage et ceux qui souffrent de discrimination systémique sont ceux qui ont le plus souffert », a-t-elle dit.
« Les droits à la liberté d’expression, de réunion et de participation à la vie publique ont été battus en brèche pendant la pandémie », a-t-elle aussi souligné, dénonçant le fait que ces restrictions n’ont pas été décidées « en raison de restrictions de mouvement justifiées pour limiter la propagation du Covid, mais par les actions de certains gouvernements qui ont profité de la situation pour mettre un terme à la dissidence et à la critique politiques (...) ».
Elle a appelé à tirer profit de l’épreuve pour rebâtir un monde meilleur.
« Car si nous ne le faisons pas, notamment en ce qui concerne le changement climatique, 2020 ne sera que la première phase avant le début d’une nouvelle calamité. Nous aurons été prévenus », a-t-elle conclu.
NOUS ÉTIONS DÉJÀ PRÉVENUS PAR CE QUI SE PASSAIT EN AFRIQUE.