La directrice du FMI, Christine Lagarde cherche à se recycler dans le comique. Celle qui a eu cette forte parole à propos de la Grèce "une dette est une dette", vient de déclarer que le roi Abdallah d'Arabie Saoudite était "un grand défenseur des femmes". Mais ça ne nous fait même pas rire. Elle a été ministre de la république. Elle est maintenant directrice du FMI. Nous sommes gouvernés par des clowns qui ne font même pas rire.
Si demain Christine Lagarde déclare que la terre tourne autour du soleil, on sera subitement pris d'un doute. Il est donc préférable, après cette percutante évaluation de la situation des femmes sous le règne du roi Abdallah, qu'elle se taise, qu'elle renonce à ses fonctions officielles et prenne le temps de réfléchir au sens de la vie. Par dignité. Par respect pour nous et pour les femmes d'Arabie Saoudite.
Si ce n'est pas le cas, il va bien falloir se poser des questions. Se demander pourquoi tant de sévérité avec Tsipras et Syriza et tant de mansuétudes avec le roi. Se demander pourquoi les exécutions publiques pratiquées tous les vendredi à Ryad - décapitations, lapidations, mains coupées, coups de fouets - ne déclenchent aucune protestation de nos "démocraties" pendant que les USA font la leçon sur les droits de l'homme ... à Cuba.
Peut-être que la politique de l'Arabie Saoudite vis à vis des femmes est devenu un exemple pour l'action du FMI? Lorsqu'on voit l'étrange cortège de ceux qui aprés avoir défilé à Paris le 11 janvier se précipitent maintenant à Ryad, on se dit que tout devient possible mais qu'il ne faut jamais croire ce qui sort de la bouche de ces oiseaux là.