Il n'y a pas de plan d'économie qui soit indolore[...] Si vous n'entendez pas crier, c'est que nous ne faisons pas d'économie C'est le commentaire du chef de l'état en réponse aux protestations suscitées par les restrictions annoncées concernant les prestations familiales.
Toutefois, son ministre de l'économie, le sieur Macron s'est montré plus compréhensif à propos des professions libérales, notaires, pharmaciens, huissiers, médecins... Le ministre qui s'engage à trouver des solutions concertées a déclaré On ne va pas résoudre les problèmes des Français en sacrifiant les notaires ou les pharmaciens. Ouf, nous avions eu peur!
Mais sa déclaration la plus étonnante est celle-ci: En aucun cas il ne s'agit d'une déréglementation, d'une dérégulation. En aucun cas il ne s'agit d'une financiarisation (...)Nous n'ouvrirons pas le capital des pharmacies, des notaires ou que sais-je à des partenaires financiers extérieurs, des banquiers, ou que sais-je encore
Comme c'est étrange, comme c'est bizarre. Déréguler, déréglementer, simplifier les contrôles administratifs, financiariser, attirer des capitaux privés, sauver les banques, rassurer les investisseurs, développer la concurrence, ces maîtres mots des réformes, ces recettes magiques doivent s'appliquer partout, de l'hopital à l'université, des grandes entreprises au secteur public, du transport maritime au transport aérien, à EDF et sur le rail. Tout le monde, travailleurs ou consommateurs doit s'adapter à la nouvelle donne de la mondialisation. Il faut bien souffrir pour être moderne! Mais cet impératif ne vaut pas pour les pharmaciens et les notaires.
Attention, je suis d'accord avec le ministre pour tenir les banquiers à l'écart des officines. Je n'oserais plus acheter du Doliprane de peur de me faire refiler des actions Sanofi Aventis. Mais pourquoi, ce qui vaut pour les pharmaciens et les notaires, ne vaut pas pour toute la société?
Une bonne nouvelle en ces temps de marasme européen. Une économie en Europe montre la voie de la croissance:
Le trafic de drogue et la prostitution ont dopé le PIB britannique de 11 milliards d'euro en 2013