Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
A qu'elle est belle la Liberté quand c'est Brassens qui la chante. Déjà quelques soupçons ont effrité mes certitudes dans les années 80 avec l'"école libre", mais à l'heure de la droite dite "décomplexée, plus que des certitudes, la valeur originale a été phagocytée par un capitalisme qui s'est voulu triomphant et dont on connaît aujourd'hui le son de Vuvuzela des trompettes de la renommée (malheureusement bien peu embouchées).
Dans le Cinéma et particulièrement dans la distribution cinématographique, l'indépendant à longtemps fait figure de Cow-Boy libre et rebelle. Ses valeurs individualistes prenaient sens dans une vision commune de défense de la création. L'indépendant préférait alors distribuer son film à ses risques et périls.Il avait d'ailleurs un public qui le soutenait et nombre de batailles furent ainsi gagnées sur les grand majors dont ont reparlera des méthodes de Fort Apache. Les années 70 et 80 ont vu de grands personnages secourir des films voués à l'oubli voire l'inexistence faute de moyens. Des hommes de convictions ont tracé des voies et des carrières. C'est peut-être en grande partie à eux que je m'adresse.
Car malheureusement, plus que les distributeurs dont ils se rendent complices, c'est eux qui en tricotant la France des mailles des multiplex et qui plus est au numérique sont en train d'effacer l'originalité du cinéma français qu'ils avaient eux-mêmes participer à dessiner.
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