Les Mayas auraient prévu la fin du monde en décembre 2012. A la veille du font: normal normal normal 14px/normal Verdana>énième sommet européen pour sauver l’Union européen on aurait pu penser que l’apocalypse été programmée pour 2011. Au final nous sommes tous vivants et rien n’a été réglé. Les sanctions automatiques qui doivent agrémenter une règle d’or européenne contraignante pour les budgets nationaux, ou encore la mise en place d’un mécanisme européen de stabilité financière permanent, avancée à juin 2012, notamment au menu d’un projet de Traité intergouvernemental à 26 sans les britanniques ne donnent pas matière à se réjouir. Le sentiment anti-européen grandissant des peuples sous cure d’austérité et font: normal normal normal 14px/normal Verdana>la volonté de limiter la participation du Parlement européen et de la Commission européenne ne va pas faciliter la vie de ce Traité qu’on souhaite faire passer le plus vite possible.
L’AUSTERITE GENERALISEE N’EST PAS LA PANACEE
Pendant ce temps là, les mesures d’austérité simultanées en Europe s’annoncent périlleuses. Après les fêtes, la diète ! Rien n’a été résolu donc : les marchés financiers n’ont d’ailleurs pas attendu pour remettre la pression sur la dette souveraine européenne. 15 pays de la zone euro dont l’Allemagne et la France risquent de voir leurs notes dégradées par les principales font: normal normal normal 14px/normal Verdana>agences de notation.
A lire les rapports de perspectives économiques des font: normal normal normal 14px/normal Verdana>agences de notation ou encore des grandes banques européennes, les attentes sont très claires pour 2012 : plus de rigueur budgétaire et d’intégration fiscale certes mais surtout relance de l’économie et renforcement du secteur bancaire européen. La Banque centrale européenne l’a d’ailleurs bien compris en abaissant ses taux et en facilitant l’accès au crédit aux banques européennes pour éviter la déflation. En effet certains investisseurs hésitent à placer dans une zone géographique où les dirigeants ne promettent que rigueur à leur peuple.
D’aucuns s’accordent malheureusement à dire que la pression des marchés financiers devraient être encore nécessaires pour inciter à des mesures pour relancer la croissance. Les Euro-obligations, la taxe sur les transactions financières et un plan de relance économique européen vont devoir revenir sur la table des négociations. Le font: normal normal normal 14px/normal Verdana>Parlement européen et à la font: normal normal normal 14px/normal Verdana>Commission européenne en majorité conservateurs sont d’ailleurs résolus à agir dans ce sens. font: normal normal normal 14px/normal Verdana>Qu’on ne s’y trompe pas donc le blocage idéologique est du côté du Conseil européen des chefs d’Etats et de gouvernements. A force de repousser par souci idéologique ou électoraliste les solutions les plus efficaces, la parole politique se décrédibilise et de nouvelles frayeurs restent à venir en 2012. Mais pour l’instant consommons des produits nationaux pour faire plaisir à nos proches et à l’économie européenne.
FACE AU CHOMAGE ET AU CHANGEMENT CLIMATIQUE REDONNONS ENVIE D’EUROPE
L’année électorale à venir notamment en France et en Italie (sans parler des Etats-Unis de la Russie et du changement à la direction du Parti en Chine) risque d’ajouter à la difficulté. Inutile de dire que les choses n’évolueront en rien en se réfugiant vers un passé national magnifié. Se trouver des traits de caractère communs avec Henri IV et De Gaulle et faire de la promotion de l’achat de produits nationaux une politique industrielle ne résoudront pas le problème du chômage et n’aideront en aucun cas à une solution pour sortir d’une crise continentale. D’ailleurs avec des finances publiques exsangues, les Etats membres chacun dans leur coin ne pourront rien. Ils doivent admettre que l’Union européenne, qui ne détient aucune dette, doit lancer l’initiative d’un véritable font: normal normal normal 14px/normal Verdana>plan de relance intelligent de l’économie européenne en adaptant par exemple nos sociétés aux changements climatiques. Face à des défis plus grands qu’eux (régulation financière, relance de la croissance et lutte contre le changement climatique) les Etats européens ne pourront renforcer leur marge de manœuvre que par une plus grande souveraineté européenne partagée. Une taxe sur les transactions financières européennes, une mutualisation d’une partie de la dette par des euro-obligations et font: normal normal normal 14px/normal Verdana>le lancement de projets de développement économique vert financés par le biais d’obligations émises par la banque européenne d’investissement sont des possibilités intéressantes maintes fois discutées au font: normal normal normal 14px/normal Verdana>Parlement européen et à la font: normal normal normal 14px/normal Verdana>Commission européenne….
font: normal normal normal 14px/normal Verdana>Pour redonner envie d’Europe aux citoyens on ne peut résumer la solution à la crise uniquement à des mesures d’austérité frappant en premier lieu les plus vulnérables ou encore au repli national. La récession prévue en 2012, pour l’instant notre seul horizon, ramènera peut-être à la raison nos chers gouvernements européens.
Billet de blog 23 décembre 2011
Joyeuses fêtes chers dirigeants européens en attendant les défis de 2012
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