La baisse des dotations de fonctionnement aux collectivités territoriales autorise une attaque sans précédent contre les subventions publiques à la culture.La seule boussole de l’austérité, de tout ce qui se présente comme réformes laisseront les services publics de la culture sur le carreau. L’entreprise de démolition devient évidente : suppression de propositions artistiques dans toutes les disciplines, baisses drastiques des crédits de nombreuses structures de production et de diffusion qui se traduisent désormais par un paysage national dévasté, et un immense licenciement collectif. Le Ministère de la culture , dont l’entreprenariat culturel devient le nouveau crédo, ne cesse de célébrer les industries culturelles.
Cette orientation ultra-libérale constitue un ralliement au formatage marchand, une soumission de l’art à la rentabilité, un esthétisme de la consommation design. Allons-nous vers cette forme de totalitarisme normalisateur, hypocrite et redoutable que, d’une façon prémonitoire, Pasolini avait identifié en son temps ?
Refusant cette perversion généralisée monolithique, il nous faut affirmer la nécessité d’un renouveau des politiques publiques culturelles pour l’Art. Préserver les dispositifs existants et détériorés ne suffit plus. Il faut mettre en partage une refondation de nos exigences en matière de responsabilité publique pour l’Art et la culture.
Les ARTivistes se proposent comme un nouvel espace de réflexions, d’approfondissements, de débats, surtout contradictoires, de reconstruction collective d’avenir pour l’art, la culture et l’émancipation sociale.
Les ARTIVISTES
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