Ça m’est tombé dessus sans prévenir ce matin, en prenant mon café matinal ; celui qui remet la machine en marche… Enfin, "en marche", c’est beaucoup dire… Il y a des ratés. Bref, j’étais là, tranquille, les coudes scotchés à la toile cirée, en écoutant France Inter. On y interviewait Valérie Pécresse. Bon, les journalistes, gentils bobos bien propres sur eux ne lui font pas la courte échelle mais ce qui m’arrête, ce sont ses réponses : elles sont claires, précises, circonstanciés. Et pour être honnête, les journalistes ont l’élégance de la laisser répondre, ce qui se fait rare de nos jours.
Bref, une femme qui ne jargonne pas, répond aux questions, expose une ligne politique. PAS d’envolées, mais du concret, de la proximité.
Et je me souviens alors de scènes vues dans une télé réalité (oui, j’ai honte) qui m’avait intéressée : 'The Island", dans laquelle on nous donne à voir, d’une part un groupe d’hommes et de l’autre un groupe de femmes, chacun lâché sur une île, en condition de survie. Et bien, c’est très clair : les femmes s’organisent mieux que les hommes, moins chatouillées par la testostérone, sans doute. Malgré une certaine hiérarchisation des rapports sociaux, les femmes font un conseil quotidien, se répartissent les tâches etc. Chez les hommes, c’est le bordel.
Et bien, en entendant cet interview, je me suis dit que j’en ai marre d’entendre des mecs se la péter en nous faisant leur numéro. TOUS m’emmerdent, que ce soit Macron cherchant à niquer Hollande, ou Valls d’ailleurs. Hollande qui finasse pour se retrouver sur la ligne de départ de la prochaine également. Pareil pour Mélenchon. Pas de programme, sauf de se présenter en sauveur : rien à battre. À droite, n’en parlons pas : pas la peine d’en rajouter : nous sommes entre nous.
Bien entendu, pas n’importe quelle femme : ni Thatcher, ni les Le Pen ; mon propos n’est pas là.
Je veux juste indiquer que pour moi, il est temps d’adopter une approche plus "féminine" des problèmes… Donc, à la prochaine, à égalité de programme, je suis la femme.
C’est d’ailleurs ce qui m’a toujours perdu ; mais ceci est une autre histoire.